est comme un ils, et sa tige pousse avec
force comme les plantes du Carmel[1]. La
tige de mon bien-aimé serait ma félicité. Si
je possédais cette superbe tige, je serais
plus heureuse que les sept cents maîtresses
de Salomon ; dans l’ivresse de mon bonheur,
je m’écrierais : Je suis toute à lui, et il est
tout à moi.
Ma bien-aimée fait les délices de mon cœur. Elle a plus d’éclat que les brebis qui sortent des lavoirs de Galaad. Je prendrai la toison de ma bien-aimée, et tout en jouant avec cette belle toison, je dirai : Elle est toute à moi, et je suis tout à elle.
Mon bien-aimé brille de plus de majesté que les princesses de Thabor. Je préfère sa houlette à tous les sceptres des rois de Cedar. Il est tout à moi, et je suis toute à lui.
Ma bien-aimée répand une odeur plus douce que les vignes de Gelboé qui sont
- ↑ Sicut lilium germinabit et erumpet radix ejus ut Libani. Osée, ch. xiv, v. 7.