Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/28

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l’exemple de plusieurs de mes nobles compatriotes qui abandonnent, pendant les ardeurs de l’été, leurs charmantes habitations, et vont payer un prix excessif, pour occuper une chambre incommode et étroite dans des hôtels garnis. Je tuai mon temps à Brighton, maudissant la chaleur étouffante de la saison. L’hiver vint : mêmes imprécations contre le froid. Pouvois-je passer l’hiver ailleurs qu’à Londres ?

Le jeune comte de Glenthorn une fois arrivé dans la capitale, on ne parla bientôt plus que de ses équipages, de ses amusemens, de ses folies ; les gazettes en étoient remplies. On y lisoit le prix excessif des fruits qui avoient brillé sur ma table ; on cherchoit à calculer combien avoient pu coûter les énormes bou-