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Page:Edmond Mandey Le Chateau 1910.djvu/7

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Et dans l’angle de la toile son pinceau traça ces deux noms, que lurent, surpris, la comtesse de Roquemare et son fils : Fanny Acferson.

Paul voulut questionner, mais l’Américaine lui dit :

— À ce soir, monsieur, je ferai en sorte que mon père vous reçoive.

Lorsque le comte de Roquemare et sa mère se présentèrent, un domestique nègre vint leur ouvrir et les avisa que M. Acferson les attendait.

Ils ne passèrent même pas le pont levis. L’Américain se tenait sous un bosquet, à quelques pas de l’entrée.

Après avoir invité les visiteurs à s’asseoir, il leur parla ainsi :

— Je regrette beaucoup que vous vous soyez dérangés pour venir voir le château, mais je ne donne à personne l’autorisation de le visiter.

— Cependant, monsieur, hasarda la comtesse, autrefois…