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Page:Edmond Mandey Le Chateau 1910.djvu/9

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« Maintenant, le château est comme autrefois. Mais cela ne me suffit pas encore. Dans un château comme celui-ci, mon avis est qu’il faut un noble authentique. Moi, je ne le serai jamais, mais ma fille peut épouser un gentilhomme. Or, c’est une idée à moi, elle n’épousera que l’héritier des comtes de Roquemare. Je sais qu’il vit à Paris, sous un nom d’emprunt ; depuis un an je le fais rechercher vainement.

« Et si j’interdis à tous l’entrée du château, si moi-même j’habite un pavillon isolé, c’est que j’ai encore cette idée que la porte du manoir ne s’ouvrira que devant le comte de Roquemare, fiancé de miss Acferson… »

Un mois plus tard, miss Acferson devenait comtesse et Paul rentrait dans le château de ses pères, deux fois heureux, car il aimait sa femme et le rêve de sa vie était réalisé.

Edmond Mandey.