« Boukir بكير (Buccheri) est situé dans une plaine parfaitement cultivée, remarquablement fertile en grains, en fruits, et contiguë du côté de l’occident à la forêt de sapins connue sous le nom de Benit بنيط. »
De Boukir à Lentini, ville située au nord, 20 milles ;
À Abi Chama, vers le sud, 7 milles.
« Les territoires de ces deux villes se confondent et se touchent en quelques lieux, »
De Cassr Iani قصر يانى (Castro-Giovanni) à ابلاطسة[1], « fort situé au midi entre el-Khanzaria الخنزارية et Hadjar el-Mathcoub حجر المثقوب (pietra Pierza), à 14 milles de ce dernier lieu, » 20 milles.
« D’Ablatsa ابلاطسة à Cheliata شلياطة, vers le midi, 12 milles.
« De Menzil Khalil منزل خليل à Baterno باطـرنـو (Paternò), 20 milles.
« D’Abi Chama à Balensol بلنسـول (Palazzuolo), 2 milles.
« De Balensol à Kiri قيرى (ou Mouri مورى, d’après le ms. A), 22 milles. »
D’Ablatsa à Aïdouli ايدولى (Aidone), vers le nord, 12 milles.
C’est à Aïdouli que prend sa source le Ronbolo رنبلـو, rivière qui, coulant vers l’orient, réunit ses eaux à celles de Boukrit بوكريط[2], dont nous venons de parler, puis à celles du Wadïl-Tin وادل الطين (ou la rivière Bourbeuse), au bout de 8 milles. Toutes ces eaux se dirigent vers la mer et, après s’être réunies au Wadi Mousa وادل موسى, ne forment plus qu’un seul affluent qui se décharge dans la mer, D’Aïdouli à Cassr Iani قصر يانى (Castro-Giovanni) on compte, en se dirigeant au nord-ouest, 15 milles ;
Et à Meldja Khalil ملجة خليل, environ 10 milles.
De Cassr Iani قصر يانى, en se dirigeant vers le nord, à Tabes طابس (Tavi ?), 10 milles.