avec ses Berbers, s’y fortifia. Mais réfléchissant que les Arabes pourraient bien ne s’y pas maintenir, et voulant prévenir ce malheur, il ordonna que l’on brûlât les navires avec lesquels il était passé ; précaution qui lui réussit. De là à Algéziras on compte 6 milles.
Cette montagne est isolée à sa base ; du côté de la mer on voit une vaste caverne d’où découlent des sources d’eau vive ; près de là est un port dit Mers el-Chadjra مرس الشجرة (le port des Arbres).
D’Algéziras جزيرة الخجضرة à Séville on compte 5 journées, et d’Algéziras à Malca مالقه (Malaga), 5 journées faibles, c’est-à-dire 100 milles[1].
D’Algéziras à Séville آشبيليه il y a deux routes, l’une par eau, l’autre par terre. Voici la première :
D’Algéziras à el-Rommal الرمال (les Sables), à l’embouchure de la rivière de Berbât نهر برباط, dans la mer, 28 milles.
De là à l’embouchure de la rivière de Beka نهر بكة, 6 milles.
De là au détroit de San-Bitar سنت بيطر (San-Pedro), 12 milles.
De là à el-Canatir القناطر (les Ponts), vis-à-vis la presqu’île de Cades قادس (Cadix), 12 milles.
(La distance entre ces deux points est de 6 milles.)
D’el-Canatir à Rabeta Rota رابطة روطة, 8 milles.
De là à el-Mesajid المساجد (San-Lucar), 6 milles.
Ensuite on remonte le fleuve en passant par Tarbichana طربشانة (Trebuxêna), el-O’touf العطوف (les détours), Cabtour قبتور, Cabtal قبطال (Cabtour et Cabtal sont deux villages situés au milieu du fleuve[2]), Djeziret Ienchtalat جزيرة ينشتالة, Hissn el-Zahar حصن الزهر ;