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III. — ESSAIS DE CONFUCIANISME ET DE CHRISTIANISME

Par une tolérance particulière à l’Orient, les doctrines étrangères purent librement s’implanter au Japon et ne tardèrent pas à se fusionner, avec les croyances locales.

Bien avant l’introduction du Bouddhisme, le « Judo », doctrine chinoise qu’il ne faut pas confondre avec le « Shinto » dont nous venons de parler longuement, avait fait apparition au Japon et répandu la philosophie de Confucius parmi les classes élevées de la population. Les vagues traditions du Kojiki, si peu précises à l’endroit de la morale, si abstraites en ce qui concerne le culte, n’avaient pas peu contribué