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Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/124

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BLASPHÈME ET PRIÈRE.


à c. b.




I

Je n’aimerai jamais, je n’ai jamais aimé ;
Aux lâches passions mon cœur reste fermé.
Mon front est libre et fier ; aucun joug ne le blesse,
Je ne veux rien avoir de l’humaine faiblesse,
Et l’amour est un bât dont le sanglon de fer
S’imprime pour toujours au front qui l’a souffert,