Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/146

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Un ange à robe blanche
Se leva gracieux
Sur l’abîme qui penche.

Un large ruban bleu
Serrait par le milieu
Sa robe éblouissante,
Et relevait le feu
De sa gorge naissante,

Un sourire enivrant
Sur sa bouche s’ouvrant,
Embaumait ses deux lèvres,
Et dans le cœur souffrant
Jetait de vagues fièvres.

Comme une grappe au mur
Un luth d’or pendait sur
Le bord de son épaule,