Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/176

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Versent sur tous les cœurs ridés par la souffrance,
Un bonheur si complet qu’il exclut l’espérance,
Et puis il ajoutait que les cœurs déchirés,
Les êtres qu’ici-bas la mort a séparés,
Se retrouvaient là haut, dans d’ineffables joies,
S’ils n’avaient pas de Dieu quitté les saintes voies,
Et réunis enfin dans la félicité,
Sans craindre le retour d’aucune adversité,
Ils vivaient l’un dans l’autre une vie éternelle,
Et les pleurs pour toujours ignoraient leur prunelle.






Ô Marie ! est-ce vrai
Que je te reverrai
Dans un monde meilleur où nos amours divines
Ne porteront jamais de couronne d’épines ?

Est-ce vrai que le ciel
Ait, providentiel,