Page:Eiffel - La Résistance de l’air et l’aviation.djvu/148

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
130
LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

extrêmes d et dt pour déterminer un ensemble de huit quantités qui se En résumé, le premier abaque exprime les relations qui unissent les conditions. Il permet de lire, presque immédiatement, un grand nombre de valeurs numériques corrélatives de ces quantités, et de se rendre Quant au second abaque, il remplace, par un tracé simple, les calculs analogues à ceux que nous avons établis au paragraphe 6 cl qui devien-Après l’étude qui précède des 18 ailes de types différents que nous avons examinées, on petil se demander quel type Serait le plus avantageux. dépend en effet des conditions particulières à chaque problème : poids soulevé, surface sustentalrice, surface nuisible, puissance utile et vitesse. Nous avons vu dans le paragraphe précédent comment tenir compte de ces conditions.

(i)On peut appliquer l’abaquc que nous venons «le décrire, «‘I où entrent 1rs valeurs de Ky, lu cl S, aux résultats do l’essai d’un modèle d’aéroplane, qui comporte lés quantités IU R et l’échelle de lu réduction : il sulTlt de ténir compte des observations suivantes. Appelons h le rapport de lu grandeur de l’aéroplane à celle du modèle, cl, comme précédemment, R. el. Il les efforts horizontaux et verticaux sur le modèle pour la vitesse de 10 m. Le même calent que plus haut donne pour expression dû poids el de la puissance • le l’appareil :

On ramène à res équations celles des ailes en remplaçant, dans ces dernières, K, correspondent.

cinq caractéristiques du vol normal d’un aéroplane établi dans de bonnes compte des effets de la variation d’une ou de plusieurs d’entre elles. draient très laborieux quand les données du problème seraient en nombre insuffisant. Il s’applique à toutes les ailes dont on a déterminé expérimentalement la courbe polaire (i).

S 8 Conclusion.

que la surface nuisible esl nulle.