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MÉTHODES EMPLOYÉES

rigide DE, en forme de T. Ce support est mobile antour d’un couteau À, et subit l’effort vertical f donné par un poids P mis sur une balance. La ligure montre que, quand l’équilibre est établi, le poids mis sur la balance fait connaître le moment, par rapport à l’appui A, des forces qui agissent sur la plaque et sur son support.

On fait la pesée quand la plaque est dans l’air immobile, puis quand elle est dans un vent horizontal de vitesse connue. Le moment de l’effort de l’air est la différence des deux moments trouvés successivement. Le support E porte un deuxième couteau B, qu’on fait reposer sur son siège en raccourcissant la tige II par un excentrique G (fig. $). La figure montre qu’on peut, en établissant l’équilibre par la balance, mesurer le moment de l’effort de Pair par rapport à B.

Ce dispositif permet donc, par la simple manœuvre de l’excentrique, de mesurer le moment de l’effort de Pair par rapport à deux points. D’autre part, la tige C peut prendre autour de son axe quatre directions exactement rectangulaires. On peut donc, d’après ce que nous avons vu tout à l’heure, déterminer les éléments de la résultante. La branche verticale D est une pièce en acier fondu, susceptible de petits déplacements dans une game attachée au plafond de la plate-forme qui porte la balance ; cette gaine, étroite et amincie à Pavant et à l’arrière, protège la branche verticale de l’action du vent, sans apporter au courant un changement appréciable.

1 a partie horizontale E est formée de pièces obliques constituées par des cornières, et de tubes parallèles qui portent chacun deux couteaux.