des tassements inégaux des mortiers et de leur prise insuffisante au sein de ces gros massifs, les difficultés et les lenteurs de construction qu’entraînerait la mise en œuvre du cube énorme des maçonneries nécessaires, ainsi que le prix considérable de l’ouvrage, — toutes ces considérations nous ont donné la conviction qu’une tour en maçonnerie, très difficile à projeter théoriquement, présenterait en pratique des dangers et des inconvénients considérables, dont le moindre est celui d’une dépense tout à fait disproportionnée avec le but à atteindre. Le fer ou l’acier nous semble donc la seule matière capable de mener à la solution du problème. Du reste, l’Antiquité, le Moyen Age et la Renaissance ont poussé l’emploi de la pierre à ses extrêmes limitesdehardiesse, et il ne semble guère possible d’aller beaucoup plus loin que nos devanciers avec les mêmes matériaux, — d’autant plus que l’art de la construction n’a pas fait de très notables progrès dans ce sens depuis bien longtemps déjà.
Voici la hauteur des plus hauts monuments du monde actuellement
existants :
L’édifice, tel que nous le projetions avec sa hauteur inusitée,
exigeait donc rationnellement une matière sinon nouvelle, mais au