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Page:Eliot - La Conversion de Jeanne.djvu/292

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SCÈNES DE LA VIE DU CLERGÉ

promenade à cheval à la marche pédestre, qu’il commença à penser qu’il serait bientôt en état de reprendre une partie du travail qu’il avait négligé.

Ce fut un heureux après-midi que celui où Jeanne, après s’être activement occupée avec sa mère et Mme Pettifer, vit Holly Mount offrir, de la cave au grenier, l’apparence d’ordre et de confort. C’était une vieille maison de briques rouges, avec deux ormes en face, et deux touffes de chèvrefeuille ornant la porte du jardin ; un lieu simple, retiré, auquel des personnes tranquilles devaient facilement s’attacher ; et maintenant que cette maisonnette était arrangée, garnie de tapis et de meubles, elle paraissait vraiment charmante. Lorsqu’il n’y eut plus rien à faire, Jeanne se réjouit en admirant la chambre d’étude de M. Tryan, en s’asseyant sur le sofa, afin d’avoir un sentiment plus vif du repos que donneraient au pasteur ces meubles bien rembourrés, qu’elle était allée choisir à Rotherby.

« Maintenant, ma mère, dit-elle quand elle eut fini son inspection, vous avez terminé votre ouvrage aussi bien qu’aucune mère fée ou marraine qui ait jamais changé un potiron en voiture et en chevaux. Vous allez rester à prendre gentiment le thé avec Mme Pettifer, pendant que je vais chez Mme Landor. Je désire annoncer à Marie et à Rébecca la bonne nouvelle que j’ai obtenu du collecteur de taxe la promesse de