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Page:Emile Zola - L’Œuvre.djvu/305

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L’ŒUVRE.

prirent, quand ils se lâchèrent et qu’ils se retrouvèrent étendus côte à côte, étrangers désormais, avec cette sensation d’un obstacle entre eux, d’un autre corps, dont le froid les avait déjà effleurés, certains jours, dès le début ardent de leur liaison. Jamais plus, maintenant, ils ne se pénétreraient. Il y avait là quelque chose d’irréparable, une cassure, un vide qui s’était produit. L’épouse diminuait l’amante, cette formalité du mariage semblait avoir tué l’amour.