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Page:Emile Zola - La Conquête de Plassans.djvu/49

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LA CONQUÊTE DE PLASSANS.

qu’il avait oubliée derrière son dos, acheva de le troubler. Elle lui parut être un grand confessionnal, avec son terrible christ noir, qui devait avoir tout entendu. Comme l’abbé Faujas prenait congé de lui, en lui faisant un court salut silencieux, il ne put supporter cette chute brusque de la conversation, il revint, levant les yeux vers le plafond.

— Alors, dit-il, c’est bien dans cette encoignure-là ?

— Quoi donc ? demanda l’abbé, très surpris.

— La tache dont vous m’avez parlé.

Le prêtre ne put cacher un sourire. De nouveau, il s’efforça de faire voir la tache à Mouret.

— Oh ! je l’aperçois très-bien, maintenant, dit celui-ci. C’est convenu ; dès demain, je ferai venir les ouvriers.

Il sortit enfin. Il était encore sur le palier, que la porte s’était refermée derrière lui, sans bruit. Le silence de l’escalier l’irrita profondément. Il descendit en murmurant :

— Ce diable d’homme ! il ne demande rien et on lui dit tout !