Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/171

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t6o M A N V ( fig* 13J » ^î forme le triangle Z aTêc les Sints D « C^> N « Or » ce dernier étant le point liant du triangle, la main du cavalier N tient fans ceffe les épaules du cheval E au-deftis des hanches K, triangle, & E » N, K > dans V.par le quart de cercle Y. Dans la féconde hypothèfe, la ménie divifion du cercle X dans U, (âg. 14 >, defcend trop au-deflbus des épaules E, triangle 2, D, F, N, pour que la main N puifife jamais efpérer de les élever plus haut que les jarrets L » triangle, & F 9 N, L dans V, par le quart de cercle Y, 8’oii il rèfulte que la mafle du cheval, qui fuit alors une vibration direâe » furcharge paiement les deux bipèdes » foit qu’elle remonte, en fuivant la ligne Q, (fig. 14), de Di N, par le quart de cercle X dans U, triangle Z, D, f, N, pour reiuer le long de la ligne K de N à L, par le quart de cercle Y dans V ♦ triangle, & F, N, L, fur les jarrets douloureufememaffeâés ; foit qu’elle reprenne précipitamment la route înverfe pour écrafer les épaules déjà foulées. On doit donc mettre au nombre de ces vérités géométriquement démontrées » que le cheval n*eft & ne peut jamais écre en force, fi les deux colonnes vertébrales de Pavant & de Farriére-main, également amenées an centre I, ne placent d*abord la tête perpendiculairement au commande enfuite la tenfion modérée du reffort des hanches K, ( fig. 13), triangle Z, dansU, par le quart de cercle X, D » E, N, au lieu de la tenfion forcée des jarrets L, ( fig. 14 ^, même triangle Z » dans U, par le quart de cercle X, D » (fig. 14) triangle, & dans V, par le quart de cercle i, F, N, L 5 ♦ qu*afin de favorilçr l’enlever des épaules ; coniéquemment de recevoir avec (olidtté la maffe combinée de Thomme & du cheval, de la foutentr avec atfance, de Téléver avec force ; enfin de la décocher avec la rapidité convenable au degré d*aâion que le cheval met dans la fuite de fes mouvements.

Après avoir prouvé combien il eft dangereux pour le cavalier de fe fier au cheval hors de la maîn » par la raifon qu’il eft douloureux pour le cheval de travailler autrement que furies hanches, ( comme on peut s’en convaincre par les dprifions comparées des figures 1^ & 14) ; je v4s m’attacher à feirefentirla néceflitéde ployer fur le dedans le cheval qu’on veut mener aux airs qui cpmpofent les difléremçs claffes du travail.

Jifi^ pli fur U d^ians^

Voicî, ce me femble, Tinflant de réunir fous un même point de vue les lueurs que je n’ai pu m’empècher de laifièr échapper dans la première partie de cet ouv^ge^ chaque foisqull g fidlu parler do M A N

la répartidon des mafTes du cheval. Pour peu qn^i en ait été queftion, j’ai fait preflentir que l’art de mener les chevaux, iàns employer vis-à-vis d’epx une force au moins inutile, fans mettre une con «  trainte évidemment nuifible à la pofition du cava* lier ; enfin fans avoir recoifrs à des chitiments qujl finirent or « linairem^ par les irriter » émanait de Texaâitude avec laquelle on faifoit cette répartition. Achevons aâuellement de nous convaincre, & montrons le pli comme la première rède du calcul volontaire ou contraint des forces du cSieval ; conféquemment comme le premier inftigatenr de {t$ évolutions libres ou déterminées. En reprenant la chaîne des principes qui fervent de bafe aux éléments, on la trouve compofée d’une fuite d’obier* vations qui » toutes prefcrivent la condition exprefle de ployer préliminairement fur le dedans un cheval • avant que d’en exiger le moindre mouvement compliqué. Dés la première leçon » nous voyona les deux aâions du tourner s’effeâuer avec cette aifance que donne la fureté, parce que le port de la tête fur le dedans enujge le cheval à retenir près de lui, & à placer deilous le centre de l’avantmain, celle des deux jambes de devant fin laquelle il fe prépare à tourner. Mais c’eft fur-tout au galop oiil’ûSetdtt pli devient palpable. On fe rappelle qu’à cette leçon difficile dans fa préparation, & périlleufe dans fon exécution, Quoique le produit d’une allure naturelle, le pli tend à l’allégement de la jambe de devant que le cheval regarde ; par conféquent qu’on a toujours la faculté d’obliger un cheval, préalablement ployé, d’entamer le galop par cette jambe regardée privativement à toute autre. Ce principe, que je crois avoir fuffiigmment établi dans la dernière leçon des éléments, va don-r ner une folution abfolumcnt femblable dans toutes celles du travail. Premièrement, au moyen d’un pli modéré, les parties du dedans de Tavant-main font aflèz allégées, pour que le cheval, fans cepen* dant encourir le reproche d’être couché fur le de » hors, ne puiâb^de même jamais ouvrir les différen-^ tes évolutions auxquelles on le difpofe 9 que par U jambe de devant du dedans. La féconde propriété du pli, réfulame de la première, eft d’indiquer au cheval, & d’annoncer ço même temps aux fpe^teurslamain oii on travaille, une ce foit fur une ou fur deux piâes. Au furplus, le cheval eft ployé fuivant les règles de Téquication, lorfque le cavalier, en confervant la perpendiculaire du h^ut du corps, apperçoit de profil l’œil du dedans, & encore lorsqu’il a l’attention de lui maintenir le bout dunezfcrupuleufement au-deffous des oreilles. On nefauroittrop ebferver ce dernier précepte, car s’il arrive qu’au lieu d’amener la tête fur le dedans, en faifant lucceffivement prêter la totalité de Ten^ colure, on en contourne feulement les deux pre^ mières vertèbces, alors les épaules, qui reftent éga » lement char|ées, laifiSsnt le cheval maître de cornmehcer Taâion par telle jambe qu’il lui plait, au mépris de toute indiciutoaçontriurç dp la part du giv^Iiery