Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

154 POS éoh elle pas feîfc choHîr de préfétei^ce la leçon de lojige donnée.fur un cheval.tré$-fage, tr^-bien dreué, & à une allnre des plus tranquilles. On ne caufe aucune inquiétude à l’élève, i>Q lui parle, on rin(truît ; il comprend. Qn lui fair exécuter les opérations primitives : il peut l’entreprendre avec fuccés. La (aeeiTe & Tobéiflànce du cheval le fatîsfont ; il prend goût ; il voit qu’il réuffit ; il acquiert de rémfUlaiion. On Continueroit cette leçon tréslone-temps fi on vouloit avancer un élève. Après lui avoir appris fur le premier cheval (^ opérations, lorfqu’il commenceroit à les comprendre on lui donneroit un cheval un peu plus difficile, & par degrés on le mettroit en état d’aller fans longe 9 après l’avoir mis furies chevaux « iont le liant & la fagefTe font proportionnés k fa rondeur & à fon inexpérience. On feroit bien encore de lie mettre fur des piaffeurs entre les piliers ^ là on cherclieroit à accorder (^ poCtion^ à le redre^Ter, à l]ui faire femir quand fon cheval M liroit. Infenfiblement on le condniroit à des mouvements un

  • peu plus vifs ; il s’y feroit, Çc s’accoutqmeroit à fe

cenîr d’aifance, & non de force : le corps animal ft^aiToupJit plutdt Sf. plus nifçmpnt $n k moUlfi^nt, qu’en fe roidifTanc.

PlufieurjT écuyers très-habiles pratiquent cette piéthode : elle avance recoller ; &, à temps égal, celui qui a été travaillé ainfi à la longe eft plus Avancé que celui qpi a été fur le droit & en liberté. Les élèves mis ainfi à la long/9 pendant trois mois^ font e|i état de fuivre une reprife au trot fag$ la déranger. r.eB ai vu rcxpérienoe afle^ fouvent pour jiffirmer les bons pS$x% qui en réfultefit. On doit re.atr longtemps l’écolier à la leçon de la pofition avant que de l’indruire fiir les autres parfies de l’art. La pofirion eA bien difficile k acquéyr. Si le plaifir de travailler l’emporte fyix la patience •Déceflaire pour parvenir à bien faire, on fe gâte, & on s’éloigne du vrai travail. Que Télève foit donc patieni, & n’ambitioni ? e pas des progrés incertains 8*ils font ^op rapides. On oiï))lie aîfément ce qu’on apprend aifement : il faut ^e la pej^ & î^ temps pour bien faypir^

Dt la Fofidan^

le tnfi garderois bfen d*attaquer en jnème temps toiacs les défauts de QU>n élève. Qutre que fon attention ne pourroit fufiir^ à tout » fon corps iie fau^ rolt exécuter à U fois tout ce q « *U (êroitâ ^defirer qu’il pût faire.

Après avoir étudié la conArudion Se les ({ualîtéfi au corps, de Fécotier, ]a mè conduirois félon ce" aue j’y appercevrois, ea cherchant ayant tout à l affbuplir & à le iiCfoUx k recevoir une borvne uefuion. 9il efl roide » je Tavertirai de & mollir ; s’il ed mou, je rengagerai àPs ibîitenîr. Pour qu’tf fe mollifTe, je lui tcr^i plier le^ articulations, S/^ pour qu’il fe foutîenne, ce fera le contraire, révi’ terai fur-tout que Tenvie d’avancer ne lui rende fo^me 9b fin des îjp$ leçons pontrad(£toîres qu’il POS

flecèVf^.diaqjDe jour. Un fjijet » bâfeln d’une 1^ çon qui eft dangereufe à ua » unr «:fi la ngoie de l’imitation prend un él^ve » U fe gâte & fe dégoûte.

£n fui vaut chacun deies membres 9 oa fe fervîra de termes convenables » & qui expriment vraimenb l’aâion que l’homme doitjaire. Il eft dangereux ^ de fervir de termes faux > il en réfulte toujours * des doutes & de réqaivoque. I4ous allons indiquer les termes les plus « fnés fr les pliis coaycMbles aux différentes aâionsh »

Termes rtlaiîfs à U fofitiojju

Lat tète des élèves eft ot^intireaunit l » fllè; ils tendent le menton « & penchent Utè(ce de côté ou d’autre. On leur dit donc { Ltvei ^ Uu:U tëu àrviie, Renue^ U memon^ Ne ptndke^ p^ U tite, ^u’çUc foit portât égaUmait fur hs deust ^auUs » tfi premier coounandement s^eaècute par nne fle^ xioo fin arrière ; le fécond, en (è rengorgeant ; le troifième » par 4^ mouvement de U téïe vers le c&|é oppofé à celui qii’elle pendbe-^ Si le çoQ eft roide^ oa dit, rfUehe^vùtn cou ; point d/ roidiur déytsjfi cou.

Si les épaules font hautes, oa dir, hîJfi^Ut épaules^ rdâcli^^ Us épaules, molUflh^ Us épaules. Tout élève cMiprend & peut exécuter ces pré^* ceptes, Aîetitr vos épauUs sn arrière, applatiffe^ Us épauks, ftgniàe qu’elles fopt trop rondes, & vieq* nent trop ea devant, qu ainfi il faut faire le c^n^ traire* Si l’être ne eoocevok pas y il &roit bon de lui placer foi même les épaules. £t on f^ivra cette méthode ayeip fmi pour toutes les antres pofitions*

Souvent Técoitef toiéût fen bras & le ferte con » tre le corps ; m bii dit afors ; Lâchei U bras ; moUiJJer U bras ; ne metu^ poixp do durgté dans h bras ; déiaçj^ U bras du corps; nefarre^ pas Isa brask A t-ilTavant^^ras obliquement par rapport an bras » on lui dk : fouHnssç^ Pavant^bras i la hantoar du sou* de. A-t-U l’ardcHbiion étendue » f ^ / « / bm$ eft le termecaulage.

Si le poignet fe fléehtr, oa kâ dîp » fiarrandifii, pas le poignet : s’il s^iieiié tiop ^ posu fft^s^ U Pagnes j ymuê^ vmto moin far la ligno dm bnu : sjil le batâe » fiuiene^-U ;.sÛ reotàve trep ^ fwsre poi’* gnet efl trop haut.

Rarement la miaîa eoirferve fa pofition. Les doigt$Ls ; eftrxiipleuUi.font à meMéouvorts ; Lepoifce eft r^icroché ;, les rioes gll/Teoides ni^ias ; w dii( alors, plaee^ lambin dsvant vûju. fermc^ iifuts Us, doiffiSr f^tuti voe rfnes ; albngi U POft^e dejfus^ Quand h nuin eft in^cectaiae » « n dit.’ajfurei la main | votre main fn pense : fi elle eft trop dure, ^ "^^L k ppigpft, la nkfin. ; poinP de dore té dans Ijt Le rein eft-il tiop. mou y le ^os coïK&è » U poi^i^ trine courbée, ditjeià Tèléve:foujienf^ votre rtin i SrandiJ^^’VOut du. haut du. cùrps ; foutenti^ vqui, Eft «  . ai^); oatriirp roide^ le re^n prjsux^i les fçflTcsdé-