Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/266

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p os boftfant la (elle » pn ravenit par ces mots : Moliiffil vous ; ppaffei vos fiffesfius vous ; poujfti la c$sn* iun en avant ; ne crmfei pas Us reins » Si les fefles s’élèvent, & que le corps s’en aille ^avaot, on hit dit : affiyn^oms ; laijèi’vous porter également fiir iesfeffes ; meste^ le haut du corps en arriïr^^ On le corrige de fou incertlnideen kiidirant : Haffure^^vous ; employé^ plus de nerfi Lorfque la cuiffe eft trop en avant ^ qu’elle n’eft pas étendue le plus qo’il eft pofible, l*ecelier doit être averti par ces mots : Etende : ^ vous » laiffu tom^r* vos cwjfies. Si elles font dans un état de trop grande adduâion, reldchei vos euîjjis y molUffii^les, Ibnt les termes uGtés.

Les genoux trop pUés/trop ouverts j^ta pimbe en avant trop roide ^ tr opjècanèe dn cheval 9 font des défauts dont on fait appercevoir Téléve, en lui Afant : Etende^ vos geuouK ; tourne^ vos cuijes ; lache^ vos famées ^ laifft^’-les tomber nasurelUmeat ^ iie^^les ^firve^’VOUS’Sn,

Les pieds font^îls mal placés, roides, & ta pointe kauce, 00 peut dke, pl^e^ vas pieds, lâche f4es : fent-ils trop mous, on avertit de les raflurer.

; L*affiette n’cft*-elle pas fur le centre » on dif^ 

jfettei votre affiette en dehors ou en dedans. Si le corps eft mal tourné » an dit, avance^ le cM, à partir du bas des reins.

Portez le poids du corps endedans, avertit Féléve qu’il ait à contrebalancer lafiioft qu> le porte en flehors pa A poids de fon corps en-dedans.

Tels font à-peu-prés touts les termes de la leçoir ilonnée confi^uemment » az principes que nous tvons adaptés k la conftru^n du corps humain. Ils foni bientôt expofét ; W eft aifé de les concevoir* Mais rexécntion de touts ces précepte » eft longue » & relève travaille plufieurs sonnées avant que fa pofition foit prife & IMen formée. Lorfqu^nfin il aura* acquis la facilité de fe placer & d accorder fes fliembresiufipi’à un ccnaîn point » on commencera k les faire agir » Si à lui £iire connoitreies opérasioas » toujours fur de% chevaux mis. Des Opérations de Fhomme dans C Equitatïon.^ Prefque toutes les opérations de l’homme dans Féquitation » font compofées ou mélangées do m6u> vement de plufieUr^ membres. Les principales font celles des bras & des cniffc », & de toutes les paf^ lie » qui les compofent*

Opérations des bras & des maîns*

Je fuppofe ici que Ton coonoît les effets du mors & les propriétés de ce doubfe levier. U s’agit ici des mouvements du bras qui é fait agir. La main de dedans plie le cheval » elle s’écarte du cou du ckeval ; s’élève pour enlever le pli ; fe baifle pour le fixer » s’il eft difEcife à conferver. Ce font-tà les aâions les plus ordinaires de la maiiï de dedans. Celle de dehors^s’eillève, fe reporte far le cou du cheval en dedans » élargit la rèiie de dehors dans quelques occafioos. Tel eft Turfage dés mains P O S 15$

lorfque tes rênes font fépat ées. Si elles font réunie^, dans une main » b main qui les tient fe porte ea dedans » quelquefois en dehors, s’enlève : on rené la main » on i’afture, on fent une rêne plus cpm Tantre. Entrons dans je détail.

La main de dedans plie le cheval 8e écarte la rêne du cou. Pour exécuter cette aâion, l’épaule fo baifle parce qu’elle Va un peu en arrière ; le bras i s’écarte du corps > Particulatioix du bras & d.e i’a-^ vant-bfas eft tendh ; ie, ou du^nM>ins dans un état mixte » l’avaat bras » ainfi que la main, dans une act’uude moyenne entre la pronation & la fupination. La main » j^Ortée par ce mouvement de cir-Gonduâîon au peint oii elle eft néceffitée d’agir pour s*éloi^ner du cou du cheval & faire agir la rêne de dedaos » failit cette rêne, 6c par b lenfion & le relâchement alternaxif (|u*eUe lui occafioaoe ^ elle opère & produit le pli..

Quelquefois la main & le poignet fuftfent ; d’au-’ i très fois auffi il y a de petits mouvements de Tavantbras ; ce foiu alors de petits mouvements de ftexien & d’extenfion. L’aâioa eft très-douce fi le poignet feul agit : fi l’avant-bras travaille » elle fera plus forte » de roémte lorfque le bras fe mêle de cette aâion » elle a une puiflance feuvent trop grande. Mais otf doit fe méfier dt9 fecouts qu » l’épaule pourvoie— donner jf fon » uiHaue fonâiôn eft d*appuyer Tos^ du bras : ainfi routesles fois qlie fe » mufcles entrent en contraâion pour les mouve-> ments de ce membre, il y a de la roideur $•& cetttf roideur augmente à proportion de là concmâloa des mufcles qui, tenant i tout le haut du corps ^ lui coflsnminiquent feur force.

L’opération toute (impie que nom venons de dé «  crire » n’eft pas toujours bien conçue par Técoliery Ce qui kii coXite le plus eft de détacher le haut dit bras des côtés* Il fe pkffe chea lui un* débat entro cette aélion^ & celle qui éloigne k main i en forto Iue le haut de fon bras ie tient collé au torps » tan «  is qu’il veut détacher la partie inférieure. Ondoie I veiller avec foin à ce qu’il cMécute ces mouve* ments fans gène » (ant reîdetir^ St en employane le moins de force pcflible La partie du dtembr » qui en exige le plus » eft cdle par laquelle le bra » eft fixé dans fon éloignemem du corps ; la partio fupérieure & Textérieure du deltcMe fuffifenr. Sou* vent l’homme emploie touts les autres mufcles ; éc alors il n’eft pas nre que le cheval défobéifle k une puiffance qui hû occafionnc de la douleur : car il eft utile de n’oublier jamais que plus l’animal fouf* fre, moins il fc prête au defîr de Phemme. U met en ufage » pour éviter îa douleur » le refte de fea forces » dont une partie eft détruite par i’eaceffivo puiflance de l’homme.

La main agit elle pour enlever le pli d*utf cheval qui s’atterre & s’appuie fur le mors » elle donn^ de petites fecouftes légères à hi^ rêne de dedans, en la prenant en deuous « Voici le mélange des mouvensems néceftàires à certe opération. Apres avoir pratiqué ce qui eft dit ci-defliii » le pouce 8(