Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/272

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p o s U qil ! dontïe la pointe du pied (butéiivé ; ce qu ! place le dedans du molet Drès du cheval ; ce quiconfollde la cuiiïe pofée fur fon plat ; enfin, ce qui affure les hanches portées en avant : d’où il fuît aiie, de Tefpace qui fe trouve entre le bas des cuiiïes & la partie latérale du dedans des pieds, on voit fortir une muUîtude de tangentes qni, toujours au mo » ment d’embraffer, au-deflous du diamètre, le cer* de fur lequel on eft aHis « mettent relève en état de réfifter aux div^rfes aâions du chevaK Comment, en effet, leur défordre, leur violence, ou leur rapidité pourroit-elle ébranler rafSettcqu on a pris tant de peine à fe procurer, fur-tout ayant foin que le bas du.rein fetme & creufé repoufie fréquemment les hanches & la ceinture en avant » puifqu’alors c efi â la partie inférieure de.la capacité même d » ch<val que lenveloppe du bas du corps du cavalier fe trouve intimement attachée ? Perfonne n’ignore que plus on embrafTe un cercle dans fa portion inférieure » ^plus Taûion de lenveloppe fait reinonter ce cercle dans la puiffance embraffante « Solution qui donne pour produit le chevfli fans cefle remonté dans les cni^cs de Thomme^ ou, pour parler pins vrai, Fhomme immédhitement enfoncé fur le chevaL

Lorfque des principes adaptés i lun des exerci" ces du cor’ps dérangent la perpendiculaire qui protège nos mouvements ordinaires, dés-iors nous fommes en droit de les rejetter comme radicalement faux & dangereux* Initiés, ou non, dans Tart dont nous confultons ia méthode^ nous pof* fédons touts la vraie pierre de touche des con&ils 2ue les prpfeflçurs Gymnaftiquet nous donnent, ar exemple, dans la circonftance préfente, une légère expérience va démontrer qu’il eftimpoflible de garder à cheval l’aplomb que nous avons étant i pied » fans difpofer les trois divifions de notre corps, conformément à ce qui vient d*étre dit.Veut-Qn s’en convaincre ? ( Je fuppofe qu’on fe rappelle que la perpendiculaire de l’homme fe trace de fa clavicule à la. cheville du dedans defon pied, &

? |u*on n’a pas oublié que Taffiette du cavalier exifte 

ur les trois points d’appui triangtilaires du haut des cuiffes & du croupion). Il faut d’abord fe placer abfolument droit fur les deux jambes ; éloigner enfuite également les pieds dont la plante doit toujours entiéremieinr pofer à terre ; enfin, il faut ouvrir les t^unbes, & écarter les cuifies comme pour f ecevôir le cercle du cheval. Dans cette fituation, il eft confii^t qu en laifiant fubfiAer la direâion perpendiculaiiçe do haut & du milieu du corps, il réfulte de l’écartement forcé du bas du corps un état de titubation, d’oii on ne fort qu’à mefure que la ceinture & les hanches avancées creufent le rein & reculent les épaules. Ce léger changement, qni fait bomber le milieu du corps » n’a pas plutôt inis la poÎQte des épaules perpendiculaire aux talons, qu’on voit ^uflîtôc le haut du corps préfenter upe fuperficie inclinée d’arrière en avant, le bas du corps former 41B p.Ian incliné d’avant en arrière, P O S i6i

& la ligne de fureté reparoitre dans toute fon inté’ grité, partant de la clavicule » travcrfant les hanches, tk finiflant aux chevilles:conféquemment l’homme dans la difpofition équeftre eft auffi-bien en force qu’il peut l’être dans l’état pédeftre. Je crains de n’avoir pas fuffifamment démontré que la pofition du bas du corps, dont on vient de prendre connoiftiuice, eft la feule qui puiûe faire parvenir à ce ^4)’on appelle le fond de la felle » Convaincu de cette vérité d’après ma propre expé^ rience, d’après celles que me procurent journellement des élèves de dinérentes conformations, qui touts réunifient par le même procédé, je crois de* voir efiTayer eiKore de fendre palpables les’avanta^ ges émanés de^ l’enveloppe ; avantages réels puif-. f que, feulement préfentée pendant la bonne. vo. lonté du cheval, Tenveloppe entretient raplpmti du haut & di^ milieu du corps. Mais elle fertd’und manière viâorieufe au cavalier qui colle depuis le. haut de fes cnifies jufqu’au dedans de ks pieds, pofitivement comme s’il avoit Tintention de faire joindre fes deux femelles par deflbus l’efiomac du cheval, dans ces inftantscritiaues’où ce dernier ^ n’écoutant que fa fougue, fe livre à des défenfes réitérées » En effet, lorfqu il s*agit de s’oppofer à la violence d’un choc, quel eft Thomme auez ennemi de fa fureté pour fe mettre à la merci d’un feul point d’appui, tandis qu’il eft â portée de s’en pro «  curer une infinité d autres ? Cependant ceux qui dédaignent l’enveloppe de la capacité même du che-’ val avec toute l’ét^due du dedans de leurs jambes, èc qui préfèrent la tenue indifcrette de lenrs feuls genoux, font encore moins excufabJes; car la tan-* gente unique à laquelle ib fe fient inconfidèréf’ ment ne peut avoir fon effet que fur un point fupé-^ rieur au diamètre du cercle* Or^je necefiedele répéter, chaque fois qu’on veut fixer un corps cir^ culaire entre deux parallèles, il eft indîfpenfable que leur point de reunion fe trouve au moins di » reâ au point diamétralda cercle qu’dles embraffenr. Si les parallèles outrepafiTent le diamètre, elle » preflent alors la ponion étroite dy demi-cercle inférieur, & la totalité du cercle leur échappe en remontant : ( produit de Tenveloppe qui garotte l’homme fur le cheval.) Si au contraire les paral «  lèles n*atteignent pas le aiamètre > leur preffion agît fur la partie étroite du demi-cercle fupérieur, &, ’plus elles ferrent, plus le cercle les fuit en defcendant (effet de la, tenue des genoux qui défunit. rhomme d’avec le cheval). Ainfi fans avoir aucut> égard aux vices innombrables qui détruisent tout l’enfemble de la pafition, on fe regarde comme très— fondé à déclarer la tenue raccrochée des ge^ noux datisereufe & perfide, par cela même que chaque enort qu’elle fait pour réfifter aux fecouffe » du cheval tend à éloigner du cercle dont oa a le plus grand intérêt de s^pprocfaer.

Je ne crois pas m’abufer en ofant prétendre à fs confiance de mes élèves, puifqu’à chaque pas ie les mets en état de vérifier > même à pied, la foli »