Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/273

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i6i P O S dite dcnftintàpts que je tear donne poor erre i cheval. Ceux qui n’auront point oublié Tattitude que je confeille plus haut pour s*affurer de la vraie ~ pofirion du cavalier, n*ont qu*à la reprendre un moment, jSc ferrer les cuiffes comme s*il8 voaloient fixer la circonférence du cheval dan » la tenue exdufive dé leurs feuk genou » Auflitdt, ils verront IVnfourchure de l’homme le plus fendu prendre la figure d*un compas ouvert ; conféquemment coûts >es points de contaâ du dedans descuiiTés ne poa^ voir appuyer fur la felle qu’à mefure que le bas des janrbes évafées— abandonne la capacité du che* val : dés— lors touts les mouvements combinés de Fun & de Tautre préparer une féparation prochaine, inévitable & toujours funefte. Farfons plus ; accordons à la feule tenue des cuiffes & des genoux la venu préfervative contre les accidents annoncés ; ^ais, en mi(me temps, demandons s’il eA poffible <féviter que la contraâton indîfpenfable de ces joinnires, forcées tn dedans, ne coupe « par la moitié, le levier du bas du corps j puifqu*il eft retfonnu que plns^on ferre les cuinés & les genouit,. plus on élargir les jambes & les pieds. Or, n*eft-ce pas abufer la juAeâe des proportions, que de conifeilier une pofition dont la iinifleté de « principes* met Ihommele mieux fait autaqtdans Timpombilité de s’oppofer au balancement involontaire du haut eu corps, que s*il avoit à. rejetter les vains cffors qui Tépiiifent fur le défaut de longueur du bas du eorps, iau lieu qu^en aiTurant feulement par degrés é’abori les cui^s, enfeite les genoux, ermn fe haut dii dedans desr jambes, pour reflerrer tfvec plus d’efficacité le bss du molet ainfi que les chevilles, on donne à la totalité du bas du corps la vraie tournure d une tenaille, qui ne fe ferme jamais^pour comprimer la circonférerce qi^elle embrafle ’, fans— en^nce^ l’homme fur U feUe su point d’applatir, po^r aînfi dire, les trois points d’appui rriaiTgulaif es dû liant des cuiflès, & fur-tout celui du croupion ; conféquemment fans faciittet au cavalier Taifance d’entretenir Taccord parfait qui doit régner entre les deuxfleviers du haurâe du bas du corps, fe balançant réduroquement p ; |r leurs propres forces. Je laiffe aôucllement aux leâeurs, comparatfon faite d^s deux manières de tenir » le choix entre les deux méthodes dont je viens de leur tracer les réfulrats, & je le* invite à parcourir dans la feâfoQ fuivante les défauts qui détruifent la poiitipn de ITioflime à pheval^

Défauts à évita’dans la pojîtion^

Le défaut que Téquitation regarde comme le p ! ns mtifible, & qui n’eA malheureufement que trop ordinaire aux commençants, provient de la roideur qu*ils mettent dans le haut ou dans le bas du corps. Il ed difficile de dont^er imé idée bien jnfte du tort que l Inflexibilité de i’une’*de ces deux Îarties peut caufer a Fafflette du milieu du corps, ms reprendre, par entrait, non — feulement Içs pos

tmis « Bvifians de Thomme, mais encore les prlnct-^ fes pofés, & les préceptes traces po, ur établir exaoe correfpondance qui fait leur fureté commune. En con(ëqueDce, il faut fe repré(ènter le corps du cavalier divifé par tiers » dont la premier » divifion comprend U téce, les épaules » les bras » 1 » poitrine, 1 eftomac, le dos, le ventre & la ceinture ; dont la féconde contient les hanches » le haut des cuiiies, le rein & le croupion : enfin dont la troifféme renferme le bas des cuiâes, les genoux, les jarrets, les jambes & les pieds. A Tégard de la pofidon particulière à chacune de ces parties I on fe rappelle fans doute que Tenfemble de chaque claife a pour bue d’accroître la folidité des troiS’points d*appui compris dans la féconde iubdivifion 9 enforte qu’ils pari>iflent comme rivés fur la felle. Or les hanches, le haut des cuiifles » le rein & le croupion, qui compofent le milieu dit ’corps, ne peuvent parvenir t ce degré d*immobi<, licé « qu’autant qu’ils font aidés par le haut & par le bas du corps.

Le haut du corpe oonnibue à rendre ÛMé 1^ milieu du corps, lorfque la tète droite, Inuto & en arrière, porte également fur les. deux épaules ; lorfque les deux épaules, égales 6c hsSn, ptaemt les bi^i prés du corps ; lorfque les bras tombants élargirent 1a poitrine ; lorfque z poitrine, quoi «  qu’ouverte j faille moins que Teilomac qui, lui-même un peu rentré, provoque le gonflement du ventre ; lorfque Tondutation dépendante de Vé* pine dia dos donne i)a colanne ofleufe la tOur « >. nureconeave qui lui convient feorle pour ehsitktf le ventre & la ceinture ; lorfque le gonflement du ventre achève d’ïipporter la oeimure en avaiyr ; fina* lement, l’orf^ie i » ceinture appuie flriâement contre l’arçon de devasft. Alors, depuis le fomineY do la tète ju(qcr*à h ceinture, il a eft pas une fibre qui ne fe relâche, afin qpe les^ mafles du haut dii corps emaflîes les i|nes fur les autres, forat ertr un bloc afler voluminenx popr mainrenir letf hanches portées en avant, poiir afi^ermir h » bas du reincreufè «  & pour comprrmer fur la felle le haut des cniflcs poféesk plat, aînfi que le croupion. Autant la preifion des parties fupérieures fecourf les mo^enne^, autai)t 1 attra&on des parries inférieures leur efl favorable. On n’a pfis oublié qu9 h puidance deces^deroiètes fe manifofle routes les fois, quen raifen du pit des* genoux, les jambes tombantes mlement, & les t^.ons^n d^ors, en arrière, Sç Sir-toat bas, ftmblent demander pouf appui la terre foulée par 1^ cheval. D*oii il réfulto que, fi le poids d u haut éft corps commence à don* ner quelque confiflfihcè au miltett du corps, c’e4 par la grande extenfion du bas du corps qu^M re^ çoit fon dernier degré’die fçrBncté. Tel uo portrait le plus refleitobi)ânft— devient mé «  connoififable au moindre changement, de mémo la plus légère contraâton défigure U pofition dct cavaHer le mieux placé i fiippofant que ce foit le liaut d^ corps qui fe roidîAe, les épaules fiemoatear