Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/279

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4^8 P O s en le lui recommandant fouvent, & on peut auffi bien Taccoutumer à ne pas fe tenir à la main, ayant les bras devant lui » que placés derrière le dos ; on peut à la rigueur lui niire abandonner de temps en temps les rênes.

Enfin les bras font faits pour manœuvrer & travailler » ils ne peuvent le Aire avec juftefTe » s’ils ne font entièrement libres ; ils doivent travailler en « ntiar, & prendre leur point d’appui à Tépaule y fans lui communiquer la moindre force > non plus qu*à aucune partie du corps.

Des Mains.

Les mains ont plufieurs fondions difi^rentes à cheval ; fur le cheval neuf « & qui n’eu, pas mis, elles font occupées toutes deux’, mais fur le cheval embouché & drefTè, la gauche eu feule occupée du maniement de la bride, & la droite peut erre employée à tout autre ufage, tel que tenir le {^hTe^ un piAoletj &c. Nous verrons la pofîtion de la main à la bride ; ici, je les fuppofe tenant toutes deux un bridon ; chaque main doit empoigner une rêne, les ongles en-deiTous, & les poufler fur le plat des rênes, fe regardant > les poignets bas & les bras à demi-tendus /s’ils Tétoient tout-àfait ils feroient roidcs, & le cheval pourroh d’un coup de tête un peu fort attirer le corps de Thomme. en avant » & s’ils étoient trop plies au coude, lorf2ue le cavalier auroit befoin de faire des temps ’arrêt y fes bras fe trouveroient eênés dans(leur aâion, & obligés de fe tirer derrière fon corps. De répine du dos & des reins.

Uéplne du dos eft compofée de plufieurs vertêl >res, rangées les unes fur les autres, & artiAement emboîtées, quoique douées de {beaucoup de fouplefle ; cette colonne vertébrale règne tout Je long du dos de Thomme, & fert à foutenir fon corps ; elle peut fe mouvoir en tout fens, & principalement dans fon extrémité inférieure, appellée Teins y formés par les vertèbres dites lombaires. Aéduifons la qualité des mouvements dont elle eft /ufceptible,’& qui font auffi nombreuse que les rayons qu’on peut tirer d’un cercle à une circonférence, réduifons-les, di5-}e, à quatre principaux ’, favoir, en avant » en arrière, à droite & à gauche, ce qui occafionne quatre mouvements du corps ^ favoir y corps en avant, corps eh arrière, ^ corps panché à droite, corps panché à gauche. L’homme à cheval ne doit connoitre que ces tpntre fonâions des reins ; les deux dernières ne doivent être même employées que dans les mouvements circulaires, fi le cheval fe panché. Voici .comment le cavalier peut dvoir beloia des deux prenières fondions des reins.

Le cheval eft fufceprible de plafieurs mouvements, fauts & contre-temps, dans lefquels la pofition de foa corps venant à changer, & ne rei^ tant plus parallèle à l’horifon, fa ligne verticale îe uoftve cbangiée par rapport à foA corps ^ le ca «  p o s

ralîer doit par conféquent changer la fienne, Sc mettre le corps, foit en ayant, foit en arrière, fuivant ia pofition aue prend le cheval y & toujours chercher une poution, dans laquelle la ligne verticale & celle du cheval ne forment qu’une feule & même ligne droite, parce que fans cela y comme je le ferai voir, il n’y auroit point d’union entre les deux corps.

Ces mouvements du corps, foit en avant » foit en arrière, doivent être opérés par le moyen d’une grande fouplefle dans les dernières vertobres lombaires ; ce pli doit roujours un peu exider, afin de tenir la ceinture en avant, & fervir d’arc-boutant contre quelques mouvements irr^uliers du cheval, qui tendroient à jetter le corps en avant » tel par exemple qu’un arrêt fubit ; mais, comme nous l’avons déjà remarqué, ce pU doit être fort Icger, ne s’opèreç que fous l’épaiueur des épaules, & plus il fe fera bas, mieux il remplira fon « bjet » Des Jambes*

Les jambes forment la féconde partie mobile ^ nous avons vu qu’étant lâchées, & tombant natu-rellement, leur poids fervoit à aflurer la partie immobile dans la felle ; je vais démonn-er que la portion qu’elles prennent, étant lâchées, efl encore celle qui eft la plus avantageufe pour leurs fonc* tions.

Les jambes fervent d’aides, comme nous le ver* rons, & c’ed par leur attouchement au ventre du cheval qu’elles lui font connoitre la volonté du cavalier ; plus elles feront près de la partie fur laquelle elles font leurs fonâions, mieux elles fc-^ ront placées, puifqu^il e(t des cas où il faut qu elles foient promptes à fccourir le cheval, & fans à coup r étam lâchées, elles tombent direôement contre le ventre du cheval, & vis-â vis fon centre de gravité. Ceft donc la pofition qui leur ell la plus avantageufe X tant pour l’affermifTement dé la partie immobile, que pour leurs fonâions.

Ainfi logées entre l’épaule & le ventre du che-^ val, elles ie trouveront être dans la pofidon la plus commode pour l’efcadroo^

Il doit y avoir une grande liberté dans le pli du genou, afin que les jambes prennent d’elles-mêmes fa pofition de leur verticale, qu’elles travaillent plus moëlleufement, & qu’elles confervent toujours leurs fonâions par rapport à la partie ïtib mobile »

Des Pieds.

Les’pieds doivent hxe parallèles emrVux, ils fe trouveront naturellement, ainfi placés, fi les cuiffes & les jambes font fur leur plat ; mais fi elles n’y font font pas, il eii inutite & même dangereux de chercher à tourner fes pieds, parce qu’on ne peut le faire alors qu’en eftropiant la chevillé ; c’eft pourquoi. fi votre cavalier a les pieds en dehors » regardez fes cuiffes & fes jambes* fi cftccpciidamdesperloniics quiontlespie^*