Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/282

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p o s rem être unmobîles, & ne former qu’un feul 8c même corps avec le cheval.’

Le corps de rhomitie doit être mobile, pour « [ue fa ligne verticale puiiTe toujours fc démontrer en ligne droite avec celle de l’animal, & changer ainii que la fienne à chaque mouvement qu’il fait.

La partie mobile des jambes efl faite pour porter le cheval en avant, éc lui faire exécuter touts les mouvements dont il efl fufceptible. Dans leurs opérations, il faut qu elles gardent leur pefantcur, pour cohferver leur fonction d’équilibre ; aiofi elles doivent fe fermer fans roideur : fi on en empîoyoit, le corps fe porteroit néceflairement en arriére quand on fermeroit les jambes.

Les bras, qui ont TefTet des deux extrémités d*un balancier, doivent tomber également, pour ne pas déranger l’équilibre du corps. Si dans leurs difierems mouvements, en cft obligé d*en éloiener un plus que l’autre, ou d*eim>loyer plus de force dans l’un que dans Tautre, il faut que le corps n’ait point de part à leurs mouvements : fans quoi Téquilibre fe perdroit.

Si toutes les parties du corp « font dans la pofitton indiquée, la machine entière reftera en équilibre, dans rétat de repos & dans l’état de mouvement du cheval.

POTENCE. Régie de fix pieds de haut, divifée 8c marquée par pieds & pouces. Une autre ré§le qui fait Téquerre avec celle-là, & qui y tient e manière qu*elle coule tout du long, détermine la mefure de la hauteur des chevaux. On pofe la règle de fix pieds droite le long de Tépaule, pofant à terre près le fabot ; on fait defcendre enfuite Tautre règle jufqu’à ce qu’elle pofe fur le garrot, puis regardant à l’endroit où ces deux règles fe joignent, & comptant les pieds & pouces de la grande règle jufqu’à cet endroit, on connoit préciiement la hauteur du cheval.

POTENCE c& auffi un bâtis de charpente en forme de potence, au bout de laquelle on laifTe pendre la bague quand on veut courre la bague. Brider la potence, c’eft toucher en courant la baue avec la lance, le bras de la potence auquel pend a baeue.

POUDRE ou pouffièfe. Battre la poudre ou la pouflîère, c’eft lorfque le cheval ne tait pas à chaque temps ou à chaque mouvement, aflez— de chemin avec fes jambes de devant ; c*eft lorfqu’il pofe fes pieds de devant tout près de l’endroit d’où il les a levés. Un cheval bat la poudre au terre-àterre, lorfqu’il n’embrafle pas aflfez de terrein avec les épaules, & qu’il fait touts fes temps trop courts, tromme s’il les faifolt en une place. Il bat la poudre aux courbettes, lorfqu’il les hâte trop & qu’il les fait trop baffes. Il bat la poudre au pas, lorfqu il va un pas court &quM avance peu, (oit qu’il aille au pas parle droit ou fur un rond, ou qu’il pafiège » £attre U poudrç 9u la poufiiére 9 « ft k coi} ; i

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traire d’embrafler beaucoup de terrein. On ditaufli cheval qui trépigne, qui bat la poudre avec les pieds de devant, en maniant fans embraffer la volte.

PRÉSENTER la gaule efl un honneur qu’on rend aux perfonnes de confidération, lorfqu’ils en* trent dans une ccurie pour y voir les chevaux. L’é «  cuyer pu « n des principaux officiers lui présentent une gaule.

PROMENER un cheval fur ou par le droit, pour dire le faire marcher fur une ligne droite, le pro* mener au pas, au trot, fur les voltes entre deux talons, la tête & les hanches dedans, pour dire le faire marcher de côté entre deux lignes ou piiles. On dit auffi fe promener, prendre l’air à cheval, ^, en carroiFe. Voye^ Passég£R, Voltjes, Talon.

Q.

QUARRÊ. Volte quarrée & large, de manière que le cavalier faffe marcher fon cheval de côté lur une des lignes du quarré. Quelquefois les écuyers imaginent ce quarré parfait, d’autres fois ils font un quarré long, & c’eft fur ks angles de ces quarrés qu’ils inûruifent le cheval à tourner en faifani ea forte que les pieds de devant faffent un quart de rond pour gagner l’autre face du quarré fans que les pieds de derrière fortent de leur place, Ck qu’ils faffent un angle prefque droit. On du travailler en quarré, quand au lieu de conduire le cheval en rond & fur une pifte circulaire autour du pilier, on le mène par les quatre lignes droites & égales qui forment le quarré, tournant la main à chacun des angles, qu’on fuppofe qu’elles forment à une égale diftance du centre, ou du pilier qui le repréfente.

QUART-EN-QUART. TravaUler de quar^e^^ quart, c’eft conduire un cheval trois fois de fuite fur chaque ligne du quarré qu on fe figure autour du pilier, le changer enfuite de main. le faire partir, le conduire trois fois fur la féconde ligne, 3 ; en faire autant fur les autres angles & lignes.

QUART de volte ou de rond. Pour apprendre au cheval à tourner & à plier fur les voltes, on partage la volte en quatre ; on arrête le cheval droit & jufte iur quatre parties. Lorfqu’il eft inftruit dans cet ufage, il faut chaque fois que le cavalier l’arrêtera, qu’il le lève en une place, quatre courbettes feulement fans tourner ; puis continuer tournant de pas, arrêtant & levant quatre courbettes en une place, jufqu’à ce qu’il fâche parfaitement bien cette leçon. Lorfque le cheval eft arrivé à ce point, au lieu de faire ts quarré courbettes en une place, il faut que le cavalier tourne doucement la main, & s’il aide bien à propos, il obligera le cheval à tourner & à faire le quart de volte fans difcontiauer les courbettes. Voyez .

QUATRE-COINS. Travailler fur Us quatre coio* OH f^e les quatre-coius, c’eft divifer la voltç