Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/395

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384 C H Ô ces caraftètes , relatif au but qu’on fc pfôpofe’i la confervatiôn de la danfe.

Dans la danfe , on fe fert de pas , de plies , d’élevés , de faucs , de cabrioles , de tombés , de gliffés 9 de tournements de corps , de cadences ^ de figures f &c. ’

La pofition eft ce qui marque les différentes fimations des pieds pofôs à terre. Le pas eft un mouvement d’un pied d’un lieu à en autre.

Le plié eft l’inflexion des genoux. L’élevé eft Textenfion des genoux plies ; ces deiix mouvements doivent toujours être précédés l’un de l’autre.

Le fauté eft laè^ion de s’élancer en l’air , enforte que les deux pieds quittent la terre : qn commencé par un plié , on étend enfuite avec viteiTetle» dei/x jambes ; ce (]ui fait élever lejcorps^ qui entraîpje après lui les jambes, » . ’

La cabriole eft le battement des jaipbes que 1 on fait en fautant ,. U>rfque le corps eft en Tair. Le retombé eft la chute du corps , forcée par fon propre poids.

Le gUffé eft Taâion de mouvoir le pied à terre fans la quitter.

. Le tourné eft Taâion de mgi^voir le corps d^un côté ou d’un autre.

La cadence eft la connoiftance des diftéremes’ mefures & des endroits de mouvement les plus marqués dans les airs, _

La figure eft le chemin que Ton fuit en danfant. La falle ou le théâtre eft le lieu oii Ton danfe : il éft ordinairement quarré , ou parallélogramme , 4^mme on voit AB C D , fig, première de chorégraphie. A B ed le devant, ou le vis-à-vis des fpeûateurs placés en MB D ^ le côté droit ySiA C yè. côté gauche : C I ? eft le fond du théâtre ou le bas de la ialle,

La préfence du corps , qui a quatre combinkifons différentes par rapport aux quatre côtés de la falle, eft défignée datis la chorégraphie par les caraâéres qu’on voit dans la même figure : tf eft le devant du corps , d le dos , e le bras droit , & k le bras gauche. Dans la première de ces quatre fortes de préfence, le corps eft vis-à-vis le haut ^ i ? de la falle ; dans la féconde , il regarde le bas C D ; dans la troifième îl eft tourné du côté droit ^ Z> ; & dans la quatrième , il regarde le côté gauche A C. Le chemin eft la ligne qu’on fuit : cette ligne peut être droite, courbe, & doit prendte toutes les inflexions imaginables & correipondantes aux differeftisdefteins d’un corapofiteur de ballet. Despofitions. Il y a dix (ortes de pofitionsen ufage ; on les divife en bonnes &ç en faufTes. Dans les bonnes portions , qui font au nombre de cinq , les deux pieds font placés régulièrement, c’eft-à-dire^ que les pointes des pieds font tournées en dehors. Les mauvaife^ fe divifent ei^ régulières & en irréguliéres ; elles diftèrent des bonnes» en ce que les pointes des pieds font , ou toutes deux en dedans , n . C H O

OU qu#$*il yen a une en dehors , l’autre eft toujourt en d^ns.

Cette figure 3 marquera celle du pied. La partie faîte comme un O repréfente le talon : le commencement de la qpeue joignant le zéro , la cheville 9 & fon extrémité, la pointe du pied. Dans la première des bonnes pofitions , les deux piedi font joints enfemble, les deux talons l’un contre l’autre. V, la ûg. 2 £• ^ , ^ eft le pied gauche , j ? , le pied droit ; on connoitra ce pied par le^petit crochet ^m , fig. ^ , qui «ft tourné à droite ; & l’autre , par un petit crochet femblable qui eft tourné à gauche ; c’cft la pofition de la temme qu’on diflinguera par un autre demi-cercle concentrique au premier , comme on le voit fig. y . Dans la féconde ^ les deux pieds font ouverts fur une même ligne , enfôrte que la diAance entre Tes deux talons eft de’ la longueur d’un pied. V% ^^éi

ans la troifième , le talon d’un^pied eft contre la cheville de l’autre. Voye^ fig. 6. Dans la qpatf ième , les deux pieds font l’un devant l’autre , éloignés de la diflance du pied entre les aeux talons qui fQfit fur dne même ligne. F. fie- ?’

Dans la cinquième , les deux pieds font croîfés l’un devant l’autre ; enforte qie le talon d’un pied eft direâement vis-à-vis la pointe de l’autre* F. fig.S.

Dans la première des’IaufTes pofitions , qui font de même au nombre de cinq, les deux pointes des pieds fe touchent & les talons font ouvens iiir une même ligne, ^^fig- 9* _

Dans la féconde, l^s pieds font ouverts delà diftanee de la longueur’ du pied entre les deux pointes , qui font toutes deux tournées en dedans., 6i les deux talons font ouverts fur une même ligne* F.fig. 10.

Dans la troifième , la pointe d’un pied eft tour«  née en dehors & l’autre «n dedans ; enforte que les deux pieds foient parallèles l’un à l’autre. Foye^ fig. II. • .

Dans la quatrième , les deux pointes des pieds font tournées en dedans ; mais la pointe d’un pied eft proche de la cheville de l’autre. F, fig. 1 1* Dans la cinquième , les deux pointes. des pieds font tournées en dedans ; mais le talon d’un pied eft vis-à-vis la pointe de .l’autre. F. fig. 13. Du pas. Quoique le nombre des pas dont on fe fert dans la danfe foit prefque infini , on les réduit néanmoins à cinq, qui peuvent démontrer toutes les différentes figures’ que U jambe peut faire en marchant ; ces cinq pas font le pas droit , le pas ouvert , le pas rond , le pas tortillé & le pas battu. Les traits de h figure 14 défigneront le pas ; la tète A indiquera oii eft le pied avant que de marcher ; la ligne A B , la grandeur & La figure du pas ; & la ligne B C , la poittion du pied a la fin du pas ; on diftinguerâ qu’il s’agit du pied droit ou du