Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/398

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C H O «fin dé pouvoir les défigner plus farilement Celles de la chorégraphie font de même marquées par des chifHres placés vîs*à-vis des lignes qui féparent les sneAires ; ainfixiepuis o iufqu’au diiffre i » c^eft la première mefure ; depuis le chiifre i jufqu’au chiffre a , c eft la féconde , ainfi des autres. ^ Il faut auffi obferver que , dans Texemi^e propofé , les chemins des deux danfeurs font fymmé’ trie dans plufieurs parties ; ainfi ayant expliqué pour tin j ce fera dans les parties comme (i on IV voit fait pour tou^ les deux. Dans les autres parties où les chemins des deux danfeurs ne font point iymniètrie, & oii leurs mouvemens ne font point femblables & co-exitlans , nous les expliquerons fëparémenty dèfignant Tun des danfeurs par la lettre A , &rautre par la lettre B.

Avant tomes chofes, il faut expliquer par un exemple ce que nous entendons par des chemins fymmétriques. Soient donc les deux lettres pp, elles font femblahles, mais elles ne font point lymmé* tfie ; retournons uns de ces lettres en cette forte ^ p oupq^ elles feront fymméirie & une reflemi >lance de pofnion. s £ r eft fereblable à B s T , mais fymmétriquc avecT 2 B ; il fuffit de les mettre vis-à-vis l’un de l’autre BST-xSff pour s’en appercevoir. Enfin , fi on fouhaice un autre exemple , -la contre-épreuve d’une eftampe , ou la planche qui a fervi à l’imprimer , font fymmétrie enfem--ble ; ainfi que la forme de caraâères qui a fervi à •imprimer cette feuille, faifoit fymmétrie avec la feuille que le leâeura préfentememfouslesyeux. Ceci bien entendu , il eft facile de comprendre que fi le danfeur A , planche II , fig. première , placé vis-à-vis de celui qui eA en B , part du pied gauche , ce dernier doit partir du pied droit ; c’eîl en effet ce que l’on obferve dans cet exemple. Ainfi , comme nous nVxpliquerons pour les parties fymmétriques que la tablature du danfeur A , il fau- > dra pour avoir celle du danfeur B » changer les mots droit en gauche , & gauche en d»>ii. Les deux danfeurs commencent par la quatrième pofition ; le danfeur A fait du pied gauche un pas droit en avant ; ce pas doit durer une noire ou guart de mefure ; il eft fuivi d’nn femblable pas tait par le pied droit 9 qui vaut aufii une noire , comme on le cennoit par fa tête qui efi noire ; le trorfième pas eft du pied gauche , & dure feule^ -ment une croche, ainfi qu’on le-connoit par fa tête ’ croche ; il efi chargé ^e deux fignes , & l’élevé à la fin ; le quatrième qui efi du pied droit , vaut aufil une croche , & le fuivant «ne noire ; ce qui fait en tout quatre noires, & épuife la première mefure de l’air à deux temps notés au-defltis. Tous les pas de cette mefure font des pas droits en avant. La féconde mefure i , 2 , eft occupée dans l’air par les notes re fa ^ (bl ; la première efi ’ une blanche pointue, & les deux dernières des croches ; ^ & dans la danfe elle efi occupée par des pofitions & des pas. La première pofition oii on arrive à la ’ ^a de laprenùm mefure ,eft la troifiéve ; elle eft c H o 3*7

zKe&ée des fignes plié & cabriolé , & de celui de tourner un qiurt C* : tour ; ce qui met^ la préfence du corps vis-a-vis le hautdela falle de cette pofition , qui vaut une noire ; on retombe à la quatrième le pied droit en lair : ce pied fait enfuite un pas ouvert de côté , qui dure auifi une noire ; le pas fuivant qui efi du pied gauche, d’une (roche ; il efi affeâé du figne plié au commencement, & du figne en Tair > fuivi de celui de tourner un quart de tour à gauche , qui remet la préfence du corps comme elle étoit au commencement ; & enfuite du fauté, à la fin duquel on retombe à la quatrième pofition, le pied droit en l’air, qui fait un pas ou«  vert de côté , lequel n’efi point compté dans la mefure , parce que fa tète fe confond avec celle de la pofition , & qu’il n’ed qu une fuite du fauté. Le pied refiant en l’air ainfi , le corps eft porté fur l’autre jambe ; elle ne pourra marcher que le premier ne foit^’pofé à terre en tout ou en partie-, c’eAàdire , feulement fur le talon ou Ut pointe du pied ; dans la figure , c’eft la poinie du pied qui pone à terre. Le pied gauche fait un pas droit en avant , lequel vaut une croche ; il efi fuivi du figne de re* pos ou quart de foupir , qui , avec les pas que nous avons expliqués , achève de remplir la mefure. La mefure fuivante 2,3» efi remplie par trois pas qui valent chacun une noire. Le premier qui efi du pied droit , a le figne en l’air au commencement ; il efi fuivi de la première pofition affeâée du figne plié & fauté fur le pied gauche , pour marquer que le faut fe fait fur cette jambe, l’autre étant en l’air ; enfuite efi un foupir qui vaut une noire de repos ^ après lequel efi un pas ouvert de côté fait par le pied gauche ; ce pas efi chargé de deux fignes qui marquent le oremier qu*il faut plier au commencement du pas, oc le fécond qu’il faut élever à la fin. Le pas fuivam qui efi du pied droit efi lui pas droit du même fens qui ramène la jambe droite près de la gauche.

Il faut remarquer qu’après le foupir de cette mefure , les chemins des danfeurs cefllent de fiiire fymmétrie ; car Tun avance vers le haut de la falle , OL l’autre s’en éloijgne ; cette diverfitède mouvement continue julqu^au troifième temps de la mefure fuivante.

Le premier pas de la mefure 3 » 4 » efi un pas ouvert de côté du pied droit ; avec les fignes plié & élevé , le premier au commencement du pas , ’ & le fécond à la fin ; il eft fuivi d’un pas ouvert *de côté fait par le pied gaudie , à la fin duquel le pied refte en l’air pendant ub quart de mefure. Le pas fuivant qui eâ un pas ouvert de. côté , eft affedé du figne de tourner un quart de tour. On voit auprès de ce pas la main droite que le danfeur A donne à la main gauche de l’autre danfeut , faifant l’effort fimulé que deux lutteurs font pour renverfer’leur adverfaire.

Au commencement de la mefure fuivante , les danfeurs font revenus à la première pofition , où iU refiem pendant une demi-mefnre ; ce qi)e Ton C c c i j