Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/400

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C H O oa coukur de îcur téie , étoit renne à cet auteur ; maïs elle nous avolt été communiciuëe par M. Dupré , & nous Tavons introduis dans la chori^ paphie du (leur Feuillet oii elle manque ; la différence principale de ces deux manières , eft que dans celle-ci on marque la valeur des pas fur les caraâèresdes préfences, vi»y« ;[/a) ?g ; i($ , qui fait voir les différentes formes du caraâère de pré* fence, & leur valeur au-deâus marquée par des notes de mufique.

Ces marques à la vérité feroient d’une grande milité ; mais cependant Tauteur ne confeille pas de s’en fervir qu’on ne foit très-habile dans la chorégraphie & la mufique.

La j%. 17 y qui eft une ligne inclinée de gauche à droite , marque qu’il faut plier les genoux. La fig. 18 marque au contraire qu il faut les élever.

La ligne horifontale {^fig. 19 ) marque qu’il faut marcher.

La fig. 20 , qui eft une ligne courbe convexe en-deffus , marque qu’il faut marcher en avançant d’abord le pied dans le commencement du pas , & continuer en ligne courbe jufqu’à la fin de fon aâion»

La j ?f. 21 » qui eft la même ligne courbe convexe en-deflous , marque au’il faut marcher en reculant d’abord le pied dans le commencement du pas , & continuer en ligne courbe jufqu’à la fin de ion action.

hzfi§. 22 marque le mouvement qVon ’appelle tirer de jamhe en dehors.

La/^. 23 marque le mouvement- qu’on appelle tour de jambe en dedans.

Lzfig, 24 , qui eft une ligne ponâuée en cette forte . . • .^ marque que le pied fait quelque mouvement , fans fortir cependant du lieu qu’il occupe. Lzfig. 25 9 qui eft un i/ 9 indique le pied droit. La (ui vante ( 16 ) qui eft un ^ , indique le pied gauche.

Ces deux mêmes lettres (fig. 27 ^ , dont la queue eft un peu courbe ^ figninent qu il fiiut poier la pointe des pieds , & laiffer enfuite tomber le talon à terre.

Les deux mêmes lettres dg {fig. 28 ) , dont la queue eft ponâuée , fignifient qu’il faut pofer.les pieds fur la pointe fans appuyer le talon» Les deux mêmes lettres {fig. 29 ) > dont la queue eft fcparée de la tête, fignifient qu’il faut pofer le étalon y &c appuver enfuite la pointe du pied à terre. Les deux mêmes lettres {fig, 30 ) , dont la queiie eft difcontinuée dans le milieu , marquent qu’il faut pofer les pieds fur je talon , fans appuyer la pointe à terre.

Les deux mêmes lettres ( J%. 31 ), dont les queues font droites comme celles du d 6c du g y marquent qu’il faut pofer le talon & 1«| pointe du ! pied en même temps , ce qu*on appelle pofer à plat, * Après les marques qui font voir toutes les dif- ; férentes manières de pofer les pieds à terre , nous ’ CHO 38^

allons expofer celles qui repréfentent en l’air. hàfig. 32 fignifie que les pieds font en l’air, ce que l’on connoit par leur queue» qui eft recourbée du côté de la tête.

Les deux mêmes lettres ( J%. 33 ’^ , dont la queue eft difcontinuée dans le milieu oc recourbée vers la tête , marquent que les pieds font en l’air la pointe haute.

Ces deux mêmes lettres ( J%. 34 ) , dont la queue eft difcontinuée & recourbée vers la tête comme dans les précédentes , la partie de la queue depuis a tête jufqu’à la rupture élevée perpendiculairement comme à la /^. 31, marquent que la pointe & le talon font également éloignés de terre* Dans tout ce que nous venons de dire on doit entendre que les pieds font tournés en dehors , comme dans les cinq bonnes pofitions expliquées ci- devant. Il faut préfentement les marques qui font connoitre qu’ils font tournés en dedans , comme dans les cinq faufies pofitions. C’eft encore les deux mêmes lettres gd yfig. 35, mais retournées en cette forte gp*

On peut donner à ces deux dernières lettres toutes les variétés que nous avons montrées ci-devant^ & faire autant de fituations des pieds en-dedans comme nous en avons fait en dehors, foit à terre, feit en l’air, l’exemple fuivant, Jî^. 36 , fait voir que les pieds font tournés en-dedans & en l’air , ce qu’on connoît par le </ & le g retournés , & par leurs queues qui regardent la tête de ces lettres. Ces diflereotes lortes de pofitions des pieds étant Quelquefois des diftances que l’auteur appelle naturelles , c’eft-à-dire , éloignés l’un de l’autre de la diftance d’un des piqds ou enfemble , comme lorfqu’ils fe touchent , ou écartés , lorfque la diftance d’un pied à l’autre eft plus grande que celle d’un pied , il marque la première par des lettres dg joiiites au caraâère de préfence , uns y rien ajouter , vo^q ; /^ /or. 37 ; pour la fecoiide il met ua point, enforte que la lettre du pied foit entre le caraâère de préfence & le point, voye^la fig. 38 ; & pour la troifième , une ^petite ligne verticaleplacée entre le caraâère du pied & celui de préfence. V, la fig. 39.

La fig. 40 , qui eft un , indique qu’il faut pfrouetter.

Le faut fe connoît lorfque la ligne élevé placée fur la ligne ntraché^ eft plus grande gue la ligne plié placée fur la même ligne /Ti^rcA/î on connoît aufii à quelle partie du pas les agrémens doivent être faits, par le lieu que les fignes de ces agrémens occupent fur la ligne marché*^ fi ces lignes font au commencement de la ligne marché ^ c’eft au commencement du pas ; s’ils font au milieu, ce fera au milieu du pas qu’on doit les exécuter } ou s’ils font à la fin de la ligne , ce ne doit être qu’à la fin du pas qu’on doit les exécuter. • « Voilà touts les difllérents caraâères avec lefquelson peut décrire les mouvements, aâions , pofitions que Ton peut faire dans la danfe S il nç