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420 PAS POS


avec mouvement, on tn ùk m Mm plw 4cm i de quelque Manière qu’A soit.

Pas dérobé, est lorsque les éeiùx pîed$ Te nctt^ vent en même t^tnps «ans un feus i»p]>oa.

Pas glissé y est lorsqu’on fait ua ficj plus frand ^u*il ne é<yit être naturelIêMetti ; car la grandeur fiàtaretle & : âtteritttnée est la iargear des épaules.

Pas chassé, ou simplement cA^ ^ c’est lorsqu’on pKe avant que de mouvoir le pied.

Pas tombé se dit lorsqu’on ne plie <faipt^ avoir posé le pied qu’on a mu.

L.tspàsmipiarâèsU font quand le «otiremeat des pieds fuk les diinenfions qui (^fnt ftlr les notes de mufique, comme lorsqu’on éteiid les cinq oifDttties blanches en dix minimes noires.

Il y a suffi des pas qn^^n appelle/^J^^kcoitrame, de beurrée, de menuet ^ de gavotte, 4e branle, de canarie, de traquenart, de bocane, de fiflbnac, de ballet, & c. Voyez les cinq pas.

Les pirouettes, les sauts, les cabrioles, les demicabrioles & fleurets font mis au rang des pas. Voyâ lés à klir ordre.

Pas de menuet. Ce pas est composé de quatre autres, qui par leur liatfon n’en font qu’un ; il a trois mouvements & un pas marché sur la pointe dn pied.. Le premier ioôiiVenaene est un demi-coupé du pied drcHt & un dQ.gauohe, Le.Cscoad t&wiDas aurché du pted droit sur la pointe y ’& Us jambes étendues. Lé troisième enfin ^ est qu à la fia de ce pas y on laifle poser doucement le talon droit à terre pour laifter plier le genou, qui par ce mouvement fait lever la jambe gauche qui <e pafle en avant, en fiitfant un demircoupé échappé ce troisième mouvement fait le quatrièsK pas du menuet ; ■aais comme ce pas denfasde trop de force dans 4e coudépied « on a trouvé le moyen de Vadovcir.

PASSE-PIED. Sorte de danse fort commune, dont la mesure est triple, se marque trois huitième, & se bat à un temps. Le mouvemem en est plus vif que celui du menuet, le caraâère de l’air à-peu-près semblabley & les mesurés dé chaque reprise y doivent être diviâes dé même en nombre, pairement pair ; mais l’^k idu pajft^pied doit toujours commencer sur là croche qui précède immédiatement le frappé.

PIROUETTE, se dit d’M 00 de plufteurs toiics du corps que le danfeur fait ùa la pointe des pieds, sans changer de place.

PIROUETTÉ. C’est un pas qui se fait en place, c’est-à-dire, <qui ne va ni en avant ni en arrière ; mais sa propriété est de faire tourner le corps sur un pied ou sur les deux, comme sur un pivot, soit un quart de tour, ou un demi-tour, selon que l’on croise le pied, ou que la figure de la danse le demande. Ainsi :

Je suppose que l’on ait un pirouetté à faire du pied droit, & qu’on ne doive tourner qu’un quart de tour à la droite ; il faut plier sur le gauche ; le droit en l’air, & à mesure que le genou gauche se plie, la jambe droite en l’air marche en formant un demi-cercle. On pose ensuite la pointe du pied derrière la jambe gauche, à la troisième position, pour se relever sur les deux pointes, ce qui fait tourner un quart de tour ; au lieu que si l’on veut tourner un demi-tour, il faut poser la pointe du pied plus croisé jusqu’a la cinquième position, ce qui fait qu’en s’élevant on tourne un demi-tour.

Il faut remarquer que lorsqu’on se relève, le pied qui a marché & qui s’est posé derrière, à la troisième ou cinquième position, de derrière qu’il étoit, le corps se tournant, le fait changer de situation sans le faire changer de position, parce que le pied qui est derrière revient devant. Lorsqu’on s’élève, le corps se tournant un quart ou un demi-tour, oblige les jambes par son mouvement de changer de situation, pour se trouver dans l’équilibre ; ce qui fait que le pied qui étoit derrière a changé de situation.

Mais lorsque l’on est élevé, & que l’on a tourné le quart ou demi-tour, il faut poser le talon du pied ou le corps est posé, afin d’être plus ferme pour en reprendre une autre. Ce pas est très-agréable, lorsqu’il est fait avec soin.

POSITION, première leçon que les maîtres i danser donnent à leurs élèves. Il y en a cinq principales. Dans la première, on doit avoir les jambes fort étendues, les deux ulons l’un près de l’autre, & les pieds en dehors égaleoMAt. Cette position sert dans les pas afiTemblés & pour prendre ses mouvements lorsque l’on doit plier ; parce que touts les pas qui comolencent par des demi*coupés, com* ; mencent aufli par cette position.

La seconde position est la difiance qu*il faut observer dans les pas ouverts qui se font en allant de côté : elle exige que lés deux jambes foient éeartées^ mais feulement de h longueur du pied diftftnt entro les deux. U faut observer qu’une épaule ne soit pa# plus haute que i autre, que les deux pieds (biens poiés sur une même ligne & tournés également en dehors ; on doit avoir les jambes comme dans la première position.

L^^mfi^t position, que l’on nomme emboîture, ie fait en étendam fi exaâemem les camées l’une contre l’autre, que l’on ne puifte point voir de jour entre-deux. Les deux pieds sont à-plomb, le gauche devant, mais croisé devant le talon, auroit du coudepied ; cette /yi^/iicion-eficTufagedans les pas embohés, & autres.

La quatrième position est à-peu-près la même que les précédentes, excepté que le pied gauche est devant ^ & le droit derrière, fixrtrae ligne droite & sans être croifts, à distance Furi de Vzvxre. Cette position règle les pas en avant ou en ârriére, Scieur donne laprq)orfion nécessaire, soit pour marcher, soit pour danser.

La cinquième position est inséparable de la seconde, parce qu’elles servent l’une & l’autre aux pas croisés qui font faits de côté, soit à droite ou à gauche, sans se tourner, & maintiennenr le corps toujours en présence ; elle veut que le talon du pied qui croise, ne passe point la pointe de celui qui est