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fc dufctt prcrqu’aL’lFi-îot cju’il a été employé ; les parties moitii fubriles ne fe reflen-enc pas [eomme celles de la terre gUile, & ne perdent ’pas fenriblcm-jnt la pronortion qu’elles ont re-

!çuo i elle ac ;|uicrc une conl’iftance c ;ui le rapproche 

de celle de la pierre, Se l’on i^ ?ut , à jl’aide de la gouge ou du cilea’.i , lui faire Iprendre toutes les tormes qu’on veut lui donner. Il faut q^je la terre giaUe les reçoive dans fon état d’humidité, c-r par con,tcquent

eile peut les pardre en partie, lorH^u’elle devieiidra

Iblide ; c’eft dans Ibné.at do ;’o.idi eque le plâtre reçoit la perfeclion Je f ’s forinsï , &• il le ; confsr/e a toujours. La d-’ftructijii ferais eft capable de l’en priver.

Mais comme il eft d’un grand poid ; , il fe tourtnenteroit . fe léfardtruic & for iroit d- fin à-plomb , fi l’on n’avoir pas la précaution de jl’ii préparer un ^poui. Cet appui eft de fer : t’eft ce qu’on nomme une arma’^ui’e. Elle fait ^ pour le foutlen du modèle, l’i.ffice du fqueie'te pour le foiitien du corp> vivant , & îjmme elle en remp ic la fon -lion , elle doit ^ûlli en imiter la furms. On fenr bien cependant q le la deftinacion de 1 armature n’exige [sas que cette imita’ion foi. parfaie, cv que ce jfe or fe piquer d’une in i ftrie de ; licée , que ’de vouloir imiter on fer Ja charpente du corps humain ou celle d’un chc al. La principale pièce pour l’armi ue d’une ftatue cqueftre confiiTre en un gros bur’ea i de fer pof ; horizontalement au cœur du moJèle , 6c prolongé le long de l’encolure ju qu’à la place q ’e doit occuper la têe du cavalier. On y ajulle .une barre de fer , dell :’ :nee maintenir la figure du cavalier, & â lui fervir de n-iyau ; d’autres branches defcen dent dans les quatre jambes Se dans la queue de l’animal. Le tout elt p fé fur un pointai de fer placé au cent’e du modèle & fous le ventre du cheval. Il efl : fortifie dans le bas par quatre morceaux de fer plat qui .font l’office d’^rc-boutant , Sci eu fce’lé , iinÇi

que les brandies qui fouriennent les jambes

& la queue du cheval, dans un niaifif de pierres de ta’lie conftruit d’avance ^our fervir de bafe au modèle, et dont la longueur & la ,largeur y font proportionnés.

I La deftination même de l’armature doit faire .fentir qu’il efl eflentiel que touiei ; ces pièces fe trouvent au centre des parties qu’elles doivent fortifier ; fi elles éto ent voifmes des endroits que doivent attaquer les inûrumens de l’artifte , il rifqueroit de rencontrer du fer. .Ainfi, quoique l’on compare l’armature au fqueletc du Ciirpi , certe obiervation oclud" une îmi a ion trop parfaite du fyftême oflet :.x. On poiirroit encore éprouver l’inconvénient de rencontrer lu fer , même en s’éloiojnani de eeite «mitarion précife , fi l’on négligeoit de {rendre d’avance une précaution indilpenfable ; FON

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o’sft de defliner un trait de la figure dans fa jufte proportion, & liiivatit fes trois principaux afpeds. Par ce moyen, on fait prendre ans fers de l’armature les coudes qu’ils doivent : décrire fuivant l’attitude du modèle. Ce d^flin fe fait ordinairement fur les murs de l’accelier. . Du moule de plâtre, & comment les cires-y f^iit dupliquées. La delHnation du grand mo~ d’jle eft d’être modeic pour en avoir un creux. Ce fera dans ie.i pièces de ce creux que feront appliquées des oires qui doivent repréienter en relief , avec toute la prccifion de l’empreinte d’un cache- , toutes le> proportions & les for-, mes du modèle en plâ re. Une précaution préliminaire eft de déroriuiuer , lur le modela même , les places où paffercnt , iorfque le moule fera établi dans la fofTe, les pointais & les autres fjrs q jî doivent le foutenir. On parvient à donner à cette opération toute la prccifion qu’elle exige, pjr le moyen d’un petit modèle où tous les fers font arrangés comme ils do rent l’écre en grand. On fait iiri relevé de ceux dont il impor.e de connoî re la proportion & lag-oiTeur, & l’on mar-jue fur le grand modèle en plâtre les points que l’oa doit avoir. A tous les endro ts où tombent : ces points, on trace au crayon des fjuarréi dans une proportion convenable à la grofTeur des fers auxquels il s’agit de ménïger un paffage. On applique enfuite , en dehors de tous ces traits de crayon , dg petites bandes de cire en forme de cadres, & l’on appofè dans ces cadres de pareilles bandes de cire en forme de croix, dont les branches outre-paflent jtm peu les cadres. Elles portent des numéros particuliers, afin que l’en puiffe retro’iver plus ai» lëment chaque pièce après la fonte , & les mieux adapter aux places qui leur appartiennent, lorfqu’on fera parvenu à l’opération de réparer la flarue.

On trace aiifli à la furface du maffif de pierres qui fert de bafe au grand modèle, un plarj exacl des pointais & des fers. Pour parvenir à former ce plan , on prend les à-plombs des cadres de cire dont nous venons de parler. S’il s’agit d’une ftatue équeftre, on y joint le plan des. ^ers qui , dans le modèle, traverfent le» jambes & la queue du cheval , Se l’on reporte ce plan , avec la plus gtande précifion , fur une table de planches d’une étendue parfaitement femblable à cel’e du maiîif de pierres qui eft. conftruit au fond dp la fofTe où la fonte doit s’opérer. On trace fur d’autres tables les hauteurs auxquelles arrivent les différent fers. On établit enfuite dans l’attelier , & au pied du modèle , un chaffis de grofles pièce de bois de chêne , retenues cnfemble à leurs extrémités par des boulons de fer qui entrent à vis «y^ns des écroux. Ce chafiit eft dexliaé à rece-i