Page:Encyclopédie méthodique - Commerce, T01.djvu/19

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x DISCOURS

Commerce qui nous en facilite la jouissance, enviez-vous de bonne soi’ le destin d’une horde sauvage errante’ dans les déserts, de sÀmérique Septentrionale.,. -.-. -. .-. . .,Mais encore y trouvê^-yous un. pon>. "mencement ! de société-_„, c’est - à. - dire", :

un :

partage des fonctions - & des>trava.ux : ,une. idée formelle & même, un respect profond pour les propriétés, des. échanges mutuels & le germe du commerce. . ...... ’ Les guerriers chassent, pêçhent&combattent, fous la’çonduite de leurs chefs ;. les vieillards infirmes gardent les maisons, apprêtent les dards-§c lès filets ; les femmes cultivent les jardins, font cuire les alimens, portentles vivres-aux guerriers & façonnent leurs, vêtemens.Gar enfin, suivant le témoignage unanime des vpyageurs, on n’appint ençpfë trouvé de peuplade assez, agreste pour^ne pas offrir ainsi - les semences .primitivesj.pu : peut^être-ies-derniers restes, de : tous les Srts qui, nous,distinguent des autres animaux/" ; - Encore n’en peut-il subsister que deux ou trois cent, réduits au-plus,strict,-néees- : faire dansun espace aussi grand qu’upe-de.nos ; plus belles provinçes ;; encore la chasse ;& :la ; pêche de çe vaste, territoire ,opcasipnnent’- : elles des guerres sanglantes & epntinue.ll’es.. ; . Chercher au jour’le jour u.rie ; subsistance, douteuse ; être exposés à demi-nUds ; à toutes, les injures de l’air pu étouffésjde-íuméedans. une cabane infecte ; avoir, pour.alimetís,des. chairs ou despoissons à demi-grillés^.-detl’eau pour boisson, quelques lambeaux .ppur.vê.temens, pour lit un tas de mousse pu de roseaux,, pour parure un,collier de y erre ou detcoquillages , .pour amusement, quelquçs. ; - pipes-de.tabac. -Trembler fans r cesse", -qu’un -.peuples voisin ne vienne inopinément mettre,,é.n fuite yqs .guerriers,,. jingendjer ivip.Sj,cábanesyr’. ;v.ou.s ; enchaîner avec vos femmes & vos énfans-ì, ;-vous. brûler tous vifs. & se :;repaîîre dej A>OS entrailles. Le ; voilà ce :sort si-merveilleux des sauvages, qui manquent des . àvanlagesj que nous, recueillons, du Commerce rfedésì Arts darfS.les sociétés perfectionnées,-.-.-. ; -, ;’f ; . Les charmes de ;leIoqraençe, :ou. :de.. ;la ; poésie, peuvent.embellir,1a-peinture : exaT- gérée’ dp cette vie solitaire,& vagabonde , pour.ofcuper.un^mp,m.ent dans ; les/pàndeá vi.ll .es, un,-si,barite :

eíFeminé ’, ’que tp’utè ííngularité

frappe ;, que tput pàradpxe reveille & tire un ’moment, de fa léthargie. - Mais, íe dernier de nos : mendians ne v.o.udrqit pas cl^anger fpn : sort pour celui-là. Son ; taudis sero.it un palais ppur

1e xhes

des sauvages i ses -haillons , une parure & la soupe,qu’on lui distribueà la porte de nos couvents , un repas délicieux. Mais le mieux logé, le mieux vêtu, le mieux nourri de ces barbares, ne l’est pas. aussi .bien -.que le - :moindre dé ;. nos artisans, que,le dernier.y .âlët de nos basses-cours. :. ’ ,, -II . faut donc laisser aux sophistes : , aux versificateurs, ceslouanges emphatiques des plaisirs qu’on doit goûter, dans la vie sauvage. " Çe n’est pasr à des" philosophes raisonnables, qu’ils convient. d,’invectiver contre la société,-. ni d’exalter .cette chimérique, éga- , ’lité des hommes entr’eux, exclusive de.toute i propriété ;, de tput ; commerce,,. qui rendroit ’.tous les ; mortels étrangers . ’à. tous leurs ’semblables. ; , .-. i •..’ ., ; ’. : -. , Quelques milliers de", créatures..isolées ,

! tristes "& dénuées de tout, ; 

c’est ainsi’que ;

Vpus : c0pstiturieZ :’le

genre humain. Obligés I d’acheter : journellernëntpar un long.trayaiî lej plus ; :£brictr nécessaire,, jexppsés Xans cesse. • aux ...accidents les :plus. terribles &. privés.de i toutes .ressources, dàns les malheurs..,, telle. serpit’ nptfe destinée dès^qú’on .nous auroir i(équestfésl- :de

.la -grande .faniille

& prives

de-.stoutes ;
j-eiaïions.ci, de tout. Commerce

]avêci nps. jfrefe§u,-jen . npus ;/.cha^geant.jde :

!npu.sdocgeîi-,vd|em.ó ;usjalim ;eriter, 

deinpus.déi fendj’.ec seu]s :.np)iSrm.êmesi. ;. .. :

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-B ien i loin : de ; ;p.rp.duiré ,1a" félicité.publiqu. ei’^ nçetie’ïégaUtéíjparfàit-è-íj fi- prôflée, pac de beaux esprits , soit disarit ::pBo&nds., -yaé iseripÌÊ ;qji’ :uné. .fììiìÊïetunlv.èríelle.^’JVÍais^.Hêu- |r^usens.ent£E :est,iaiT,e ;ciiimère’ abíurdëJ>> ;ipuii& j que :. Ià-.- :riatúre ín.e".- .cpnnutí :jamaisí en".’ .niert jlîégalitécdans.ceíj-univers ,,’ellëj qui :nexesse-

!dejírepa%ndrè ;la.p.lus^randelvafiéré,suiiJtouj,es : 

ses ;; productions 5 :v^.lle.’iquî :;.distinguÈ :âvec tant : de-ifòin-.lesrétres.d .é :áa.îmêiîïe : jespáceiSá

q.uí.Dn
e- ;ué :rm.eti pasldéncbqfQndifeíi’aínesavëC’

i l’autre deux feuilles de la même planta :.|3.ca

.í’Vpusì pxëterKÌëz^ue’vtèutêinegilitépar- : 

| Bjids’s rhosarctes vie.n$ ; dëvlevip^çohveiìtibnsi