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Page:Encyclopédie méthodique - Géographie ancienne - Tome 2.djvu/52

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44 GRÆ GRÆ

Après le port de Pyrée étoit, sor la même côte," le bourg de Phalerus, puis les Halimufiï (r), les JExonenfes (2), les H’alienfesuExonici (3), les Anagyrasii{ 4), les Oreenfes (5), les Lampy.wnfesiisi), lés Mginenfes (7), les Anaphlyflii,\es A^enenses (8). Ils s’étendoient jusqu’au promontoire Sunium.

Entre ces différentes bourgades j il faut observer que Ton trouvoit d’abord après lès AZxohenfes, le promontoire Zostor ;,8c après Thorea, le promontoire Astypalea. Ên face d’Astypalea étoit l’île de Phaura ; en face de. Zoster, Eleufa ; en face d’jExone, celle d’Hydrusai.

Un peu plus au sud, èk peu loin du continent, ètoit file de Belbina, où étoit le Patrocli Vallum, c’est-à dire, le fossé de Patrocle (9). Au promontoire de Sunium il y a un bourg considérable portant le même nom. . ...On trouvoit ensuite sor lâ côte Orientale, Thorìcus, Potamus, Prasia (10), _ Sterïa, Brauron, Haloe-Araphenides, (11)-, Mynhinus, Probalimhus èk Marathon. Après ce ^bourg est celui de Tricorythus, puis celui de. Rhamnus & P sapins (12). Enfin, sor les confins dé TAttique èk de la Béotie étoit la ville à’Orapùs, souvent disputée, par les. deux peuples. En face de la côte qui s’étend de Sunium à Thorkus, étoit l’île d’Hélène, déserte èk inhabitable (13). Les montagnes les plus considérables de TAtseule ville », de peur, que l’on ne-crùt, ou que ces lieux étant assez près, on le ? avoit compris dans une même enceinte-, ou que du moins ils avoient été détruits pour en transporter les habitans dans les.murs d’Athènes. Ce n’est pas cela, c’est que le peuple appelé Athénien n’habitoit pas seulement Athènes, mais ces douze cités. (1) Habitant Alimus. (2) Habitant JExone. (3)On p-nsc qu’il faut lir» Halaeis, ou du latin Halaïenses, pu Halaienses, parce qu’il-y avoit deux lieux dans TAttique qui portoient le nom d’Alaï ou Hala. On les distinguoit par les épithètes de -Hala JExonidoe & à’Halfí. Araphenides. ’ • (4) Hîibitar.t Anagyrus. (5) On conviei.tqu’i ! faut lire Thoreis : on trouve en effet sur la carte de M. d’Anville, Thorea. (6) Le nom du lieu étoit Lampra ou Lamptra ; M. d’Anville met Lampra, d’après Meursius. 11 faut donc dans le texte Lamprensei. (7) On pense qu’il faut lire jEgilienses, du nom de- la Sourgácle ALgilia. •. (8) li faut lire A\enienséï, parce que le bourg se nommoit A\tnía. .’ ’ • ’l (9) Ce Patrocle étoit commandant de’ la flotte égyptienne, lorsque Démétrms de Phaíère fit une invasion dans TAttique. .’.’.- (10) Etienne de Bysance dit Prasia. ". ;’ (il.) Cet endroit du texte offre uneîacune : je me conforme à ia manière heureuse dont Xilander.’a suppléée. (12) On croit qu’il fauc lire Psophis. - (13) E’ie est aussi non, meeJMacrf. Strabon croit que c’est celle qu’Homère appelle Cranae, mais tausàriias la place ailleurs, Voye\ ci-après & au mot CRANAE. ;’" ’ tiqué étoient les monts Hymettus, Brtlessus, Lycabettus (14), Pâmes, Corydallus, auxquels il faut ajouter lePentclicus. L’Attique avoit autrefois renfermé des mines d argent asseztiches ; elles Tétoient pen au temps de Strabon. . - ’ Les flenves de TAttique étoient le Cephtffus i . YEliffus. Béotie. La Béotie touchoit à TAttique, èk deux mers baignoient ses côtes : à Test, c’étoit la mer de TArchipel èk le détroit de TEuripe ; à Touest c’étoit le golfe d’Alcyon, qui faisoit partie du golfe de Corinthe. Strabon commencé sa description par la côte opposée à l’île d’Eubée. En quittant les terres_de TAttique, on trouve d’abord Oropus & le port sacré, appelé Delphinium, puis Denium, sor le territoirë’des Tanagréens : plus au nord étoit le Maghus Portus, que Ton nommoit le profond{\<Ç), puis• Aulìs, aussi port des Tanagriens. Près de-là étoit un pont qui joignoit TEubée à la Béotie ; il étoit défendu par deux tours, placées à ses extrémités. Au-delà de TEuripe, en suivant’la côte, ètoit . Salganeus, sor un terrein élevé* Groea étoit un lieu près d’Oropus, ausli-bierr : qu’une chapelle d’Amphiaraus, èk le monument ; de Narcisse TErétrien (16). Près de-là étoit Ta- ’. nagra. Mycaleffus (17) se trouvoit sor la route qui con- ; duisoit de Thèbes à Chalcis ; èk près de ce lieu étoit Harma, village désert -au temps de Strabon (18). .. Ceux qui alloient de Thèbes à Harma avoient Tanagra sor la droite (19). Hiria n’étoit pas loin du bord de la mer, près à’Aulis. II y avoit des auteurs qui confondoient Hiria avec Hysia, située au bas du mont Cithéron. Eleon, village du territoire des Tanagriens, avoit pris son nom des marais où il est situé (20). . Au-delà de Salganeus, on trouvoit Athedon, ville i avec un port ; c’étoit la dernière ville de la Béotie < sor cette côte qui est en face de TEubée. .. í En remontant sor la côte septentrionale, on trouvoit deux petites villes (21) ; Tune appelée Lar (14) On écrit aussi Lycabetus. (15) Strabon dit ?vxa-Kiw-i /_«.&. v \ijUiiy-t. (iò) U y avoit des auteurs.qui croyoient que Tanagra St Graan’étoient qu’une même ville. (17) Les Béotiens d soient Mycalettus. (i8) Selon cet auteur, il y avoit un autre Harma dânj- .’Attique. (.1,) Je me conforme aux corrections que Paulmier de ; Gr.intemenil regarde comme nécessaires pour cet endroit du texte.,. (10) Pour cette étymologie, voye{ HEIOS. (21) Cet endroit de Sirdbon paroit trcs-déféctííeiíx,, >c. parce qu’il indique doux villes & ne semple en i nommer qu’une-, savoir, Larymnaz on y supplée par una légère-correction. & l’o.i trouve auíH AU i. 20. parce qu’il parle dé l’embouch_re duï Cçphijsjis /dans là roeì>| Maiscé fleuve.se rendoit dans le lac Copaïs ; & s’il y eût