Page:Encyclopédie méthodique - Pêches, Planches.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Planche LXVL

La fig.-i repféfente des pêcheurs occupés à tendre des filets dans une anfe entre des roches. Il efl aufTi traité dans la même PI. , d’une féconde manière de tendre un filet d’une roche à une autre , ce que l’on voit dans hifig^ 2. On abaifle ce filet pour livrer pafikge aux poiflbns jqui fui vent la marée ; & on. le relève par les cordes paflees dans les poulies dy avant que la mer fe foit retirée entièrement. Fig. 3. Filets tendus d’une façon particulière^ qui confifle à mettre fur leur tête , d’efpace en cfpace, des lignes qui. ont environ deux fois la liautcur des filets , & dont l’extrémité embraffe une pierre qu’on enfouit dans le fable. Ces lignes fe nbmûient bandingues .

Fig. 4. Après avoir amarré en ^, à un rocher ou une cablière , un bout de filet j les pêcheurs s’éloignent dans la mer pour former une enceinte avec le refle.

Planche LXVII.

Ici, dans la^^Jf. l, les pêcheurs ont tendu leur filet fédent ;dre, par le travers de la route que tiennent les poifTons. Ils en tiennent un bout , de dedans le bateau ; l’autre efl amarré à une ancre ou à une pierre.

Sur le devant de la^^. 2 , efl un filet tendu de manière qu’il faffe par une de fes extrémités , une efpèce de fpirale, pour y embarraffer le poîflbn. Les lettres ABC indiquent d’autres direftions qu’on tâche de faire prendre aux filets ^ pour que leurs finuofités occupent le poiffon , & le retiennent dans fa fuite.

Fig. 3 . Pratique au moyen de laquelle on établit un filet dans la mer , à telle profondeur qu’on veut.

Planche LXVII I.

( ^0 )

qui fervent aux pêcheurs foUiérs. Zt , feft une corde où font enfilées des rondellea de liège ^ BB. Cette corde étant attachée à la tête des .filets, fert à ks foutenir verticalement dans l’eau.

C, deux autres cordes entre lefquelles font amarrés des cailloux DD. On les ajufle de la forte au pied des filets pour les caler à fond. r, groffe pierre garnie d’une anfe ou eflrope K que l’on attache aux deux extrémités des filets nommés folUs. Dans cette efirope , paflfe encore un orin, au bout duquel eft attachée une bouée M ou N^ garnie d’un pavillon ou fîgnal O. En P , eft une petite pierre femblablc à celles qu’on attache quelquefois de diftance en diftance à la ralingue du bas d’un filet qui a beaucoup de longueur. Q 8c R font deux grapins. r, un gaffot.

Fig. 2. Folles qu’on tend un peu en demicercle aux bords de la mer.

Fig. 3 , où l’on voit des folles tendues en mer fur de grands fonds.

Planche LXIX.

La fg. 1 repréfente différentes opérations relatives à la pêche des folles. En ^ , les pêcheur* mettent leurs filets à l’eau. Dj bateaux démâtés qui font fur leurs filets. B , matelots qui relèvent leur teffure. C, bateau qui ayant fait fa pêche , fe remâte. E^ bateau appareillé qui retourne au port, t

On voit dans la fig. 2 des efpéces de demifolles , tendues par fond , de travers à la marée. DD , font des bateaux d’où on pique le fond de la mer avec des perches , pou* obliger les poiflbns plats à quitter le fond , & à fe jetter dans les filets. Cette opération fait donner à la pêche même le nom de picots.

La j%. I repréfente en général les iiiftrume»s | La ,pêche y fig. 5 ^ fc fait au contraire en