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A la fig. 4 on voit sous un hangar des femmes qui lavent & nétoyent des Morues dans une grande baille remplie de saumure ; cette opération se fait aux Morues qui ont déjà été salées & mises en barril à la mer par les pêcheurs. Morues lavées qui s’égouttent ; on les remet dans de nouveaux barrils avec du sel, & on les saute E. Comme il faut beaucoup d’eau pour cette opération, il y a toujours dans ces manufactures un puits F.

Planche CX.

Tout ce qui est représenté sur cette Planche, regarde la Morue sèche qui se pratique dans l’Amérique septentrionale. N, un lavoir ; c’est une cage qu’on met dans l’eau au bord de la mer, & dans laquelle on lave le poisson qui a reçu son premier sel ; pour cela on le remue dans l’eau ou avec un bouloir M, ou une vatrouille D. H, est un traîneau pour transporter le poisson sur l’échafaud. Z, un boyar ou une civière qui sert pour transporter le poisson à une distance assez considérable.

On voit fig. 2. A, un habilleur qui tient son couteau à la main. B, un garçon de bord qui a une Morue au bout d’un piquoir pour la mettre sur l’étal. C, un garçon de bord qui prend du sel sur une petite pelle ; dans le lointain, des garçons de grave qui retournent des Morues.

Fig. 3. Elle représente une petite portion de l’échafaud où l’on prépare la Morue sèche. A, est l’étal sur lequel on décolle & on tranche la Morue. B, les barrils où se mettent le décolleur, & le trancheur. D, un traîneau chargé de poisson, & auprès un autre que l’on charge. F, une caisse remplie de sel, ou une saunière. G, deux matelots qui mettent les Morues en premier sel.

Planche CXI.

On voit, sur cette planche, une partie des étabilissemens pour la pêche de la Morue sèche.


Fig. i. A, un bout de l’échafaud du côte de la mer, où l’on met quelques canons ou pierriers quand on craint d’être insulté par des sauvages ou forbans. B, un canonnier de garde : ici la mer est supposée dans son plein. K, un canot qui part pour aller pêcher des appâts. C, est un foissier ou une grande caisse dans laquelle on met les foies pour en retirer l’huile ; comme elle est élevée, on y arrive par un plan incliné, sur lequel sont deux garçons de bord d, qui portent sur une civière un panier rempli de foies. C’est un robinet par lequel on retire l’huile, & auprès sont des tonneliers qui préparent des barrils pour les remplir d’huile à mesure qu’elle se sépare des foies.

Fig. 2. On voit une plus grande partie de l’échafaud CBA, la mer étant toujours supposée dans son plein. A, le bout de l’échafaud, tel qu’on le voit à la fig. i. b, une chaloupe qui arrive de la pêche ; elle est amarrée sur le cordage a. b, & les matelots déchargent leur poisson sur le bout de l’échafaud, se servant pour cela de piquoirs. a, un garçon de bord qui pousse le poisson dans la cabane par-dessous les planches de la cloison qui la forment. C, l’intérieur de l’échafaud, où sont établis des deux côtés de l’étal, des décolleurs & des trancheurs, chacun dans leur barril, au-dessus du plancher, il y a un grenier dans lequel sont des branles pour coucher ceux qui travaillent à l’étal. I, des bateaux qui vont & reviennent de la pêche, les uns à la rame, les autres à la voile. g, est un cabaneau ; on en fait plusieurs, les uns pour faire la cuisine, d’autres pour coucher les pêcheurs ; souvent il y en a un particulier pour le capitaine. H, une partie de l’équipage destiné à la grave ; ils retournent des Morues, & font des mulons F, avec celles qui sont suffisamment sèches.

Planche CXII.

On voit, à la fig. i, quantité de pêcheurs occupés à étendre des Morues sur la grave, & quel-