fond
blanc d’Etellande,
qui
est un des meilleurs
& des plus
sains qu’on
puisse rencontrer’
aux côtes de France ; il a environ
une demi - lieue
de large. Tous ces fonds ne passent guères
au N. O. les rochers
d’áilly ;
mais ils s’étendent fort avant à l’Est vers les côtes de Picardie.
Après le fond d’Eteliande on trouve le "Roquet de S t.-Michel, fond de roche , par 18 brasses , mais fort doux ; il n’a guères qu’un quart de lieue. Ensuite est le Bonival blanc , fond de sable sur 18 brasses , qui a environ une demi-lieue de largeur.
Le Roquet-St,-Laurent commence environ à cinq lieues de terre, il est mêlé de roche , de blanc-fond & de gravier , fur 20 à 22 brasses. Puis vient le blanc-fond de Caddeville , qui est un des meilleurs qui se trouvent à la vue des côtes de France ; ce banc a une lieue de large , fond de fable , fur 22 brasses.
A trois lieues de distance de Caddeville , par 30 ou 3 1 brasses d’eau, on rencontre un fond dur & de roches, qui a une lieue de largeur, ensuite, sur la même profondeur d’eau , le fond qu’on nomme de parmi-Mer , qui est d’abord de sable , & devient ensuite de. roche ; il a environ deux lieues & demie de largeur : on y pêchoit autrefois beaucoup de vives ; elles y íbnt maintenant fort rares.
Par 26 à 27 brasses se trouve un fond de petites roches assez douces ; qu’on nomme les Roquets de Feulague , & ensuite le petit Feulague., qui étoit autrefois très-abondant en vives.
En suivant , on se trouve sur les petits Roquets par 30 brasses , ce fond n’a'qu’un quart de lieue de large, & est conngu à un petit blancfond d’une demi-lieue de large fur 24 brasses, fond de fable.
Plus loin est le Roquet d’Eleppe, par 28 jusqu’à 35 brasses ^ dW, fond de roche assez doux , qui peut avoir deux lieues de large.
Plus on s’approche ensuite des côtes d’Angleterre, plus le fond s’élève, jusqu’à n’avoir plus que deux brasses d’eau. . Ce
