tion de l’Hydrogrâphe,-sònt
reçus Pilotes.
Ce* «colés font de la plus grande
utilité ^ fur-tout pour former les piloteí-hauturiërs
qu’on emploie dans les
grandes navigations.
Quelques
principes de_pilotage
font même
utiles aux
Pilotescôtiers
qu’on prend : pour les áttérages ;
mais c’est la pratique
de la
pêche, qui donne à ces derniers une connôissance
parfaite des fonds, des fondes & dés courants.
Ces considérations, jointes à la grandeutilité de la pêche , ónt engagé à établir far presque toutes les côtés une espèce de Jurisdictionconsulaire , composée de pêcheurs qui soiít choisis &élus par tous leurs camarades ; Ces Juges qu’on a coutume de nommer Prud’hommes , Anciens , ou Jurés-Pécheurs , font presque toujours irréprochables dans leurs moeurs & leur conduite, & très-experts dans leur métier.
II a paru nécessaire de confier la police des pêches à ces Prud’hommes, parce que les jugements fur le fait des pêches dépendent d’une infinité, dé combinaisons, qui ne peuvent être connues que par ceux qui ont long-temps pratiqué ;toutes les différentes espèces de pêches. Si la pêche à la mer fournit à l’Etat de-bons matelots & d’excellents pilotes-côtiers
- ëlie^présente
encore, ajoute Duhamel, une utilité bien sensible, quand on la regarde du côté des aliments qu’elle procure. Combien dé bons poissons s’élèvent dans les étangs & les rivières : les Carpes, les Brochets, les Perches, les Truites, les Bardots, les Tanches, les Lottes, les Anguilles, &c ! Plusieurs excellents poissons sortent de l’eau salée, remontent dans les rivières, & fournissent par-là à ceux qui-habitent le Continent, une partie des productions delamer :les Esturgeons, les Saumons, les Aloses, les Plies, les Éperlans, &c. remcriîent dans les fleuves, quelquefois très-loin de la mer, qui est fans contredit le réservoir le plus abondant d’une infinité d’espèces différentes de poissons ; ses productions en ce genre sont si variées, que personne ne peut espérer de . savoir les distinguer toutes. Les pêcheurs les plus anciens. &les plus laborieux en prennent de temps en temps qui leur font inconnus , & il y. a tout lieu de soupçonner que la-mer en nourrit beaucoup d’autres dont on n a aucune idée.
On distingue le produit des pêches en poissons frais , qu’on mange tels qu’ils