Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/74

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<SEL CEL . . Le. fervice~ religieux que les Celtes.rendoient et an feu avbit le ’même fondement: que celui qu’ils p! offraient à l’e<;u.’ Onreg~rdoit le ted commeune q’. divinité. On y. plaçait des inteiUgenres fupe la rkures à l’homme. On les confultoit tantôt

)ûurdécouvrir le pane j comme dans

l’épreuve p, dufer rouge 8~ des ch.irbons brulans, tantôt pour e:K inftruit de l’avenir. Il eft remarque~ p.n. aL exemple que les anciens habitans de la Cahce c~ étoien: fort éxpénmehtés dans les prérages qui Cetiroient du feu c’eR-à-dire qu’ilsfe van- E toient de prévoir & de prédire l’avenir (bit par E la couleur & par le pétillement du fou facré j foit t par le feu du ciel. ,P qP Hérodote ya bien plus loin. Il dit que les fcyihës q ~WMj~ frf/<!&/fMMf Mu.f/M~tr~ tP ’~« & J~~fT- &/a f~f. De la ma- niere dont il ~exprime Ton diroit que les fcy- fi th~s regardoie~t le teu comme le premier étr~. rffectivcmcnt JutUn~ dans un difcours qu’il at- trib’ue’au~ fcythcs leur fait direi.i]~e’f/?~/fH n M<!f~ l’Univers. A ce conte l’opinion des n )cthesauroit ét& celte des S’toïciéns qui faifoient f. eonft(ter i’encnce de leur Jupiter dans un feu d fubu! qui ~ëiTétroit 8j qui animoit toutes les o (tiifcrentësparties de la manere. Mais H n’y a ici n tkn de tout Epl~. On ne peuc~pasfaire beau- J( coupde fond (ur ce qu’Hérodote dit des fcvthes., 1~ q~’it n’a connus que très imparfaitement. Cet fi httiorien atTurëj dans l’endroit que je viens de s citer queleskythesnëconfajroiehtdësnmu- c lucres, des temples, &des autels qu’a Mars.. f C’eMit donc là leur dieu fuprêmë. J’ai montré I. (t’.)ii!eursque !e Mars de~fcythes étoit Je même eue leur Jupiter. C’ett à ce Jupiter~ & non au ).u qu’ils rapportpient l’origine de tome.s (hofes. Hérodote~lui même rintinue, en remar- qtunt qu’ils appelloient.leur Jupiter Papp&us Se quils Mgardotent !a teEre commela CemmetAuCH c !HMrcs qui a vêtent Hnt~es grand re(pe6t pour c )c t&u ne lainbient-ils pas de le diflinguer for- c trpfkment dit dië~u qui a fait lé~ie! la terre. t Ai’cgjrtt du difcours que JttKfd attribue aux ~ythes j il m’a bien l’air d’être j en tout o en, 3 partie de la façon de l’~itt~rien qui-a p)<ontéde f occafionqui (e prë~entoit naturellement pour y ~)iuer l’opitiion des St~teiens. Au reRe je ne Junte pas que les fcythes j f~j comme les perfes, ( [:epré(eranent le feu à tous les’aut~es éicmens. Us ji croyoient que les intelligences qui y,rudoient) S.ve t)!uvies aquarum principto corum terras (.buttas tenuic, iive t~nis, qui & Mundum j~enuit, i t’~etn p tftfdit, utriu~que pfimotdii Scythas origine j’)a:!ta!e. /t{/;t/! i< ~) t~tfs & Magi omnes qu! PfrCx tegionis in- o’utu tx) s, )i)nempTa’f*ctunt,on)))ibusekrneHtis ( pfiam deberc pr~ont*, ~/m’< :ef/ ~t~ t fcn (~j) PetTLECuicuhque Deo facrifleent, primum igni imprc;at!6hesf~citmr.~M&ot~.p.733. (<).) Feruncque, fi ~ftum eft credi, etiam ignem c~hcus lapf’um apu<î fe t’empicernis foculis cuftodiri, cujus portionem exigUMtt uc fauftam, praEifrequon- dam.Aftaticis regibus- .dieuot. ~~MM/t TM~fi:~ lïb. i~ p. ~7~Ï~nis tjuam ipti laerum & sternum voca~- b~ac,ai’t;ëMMi~Altàribusp)’6E~erebatur. CMM<M~ }.C~i4- < ()) Q~< tt~M~rM ~ro<AMnMpMfJ’!ro.tO/ft/oy~ ~e/yt:A. (<) Vettiie autcch ignem putant dicatutït, quia cum ça Dsa fit:Terra, Se medium mundi.loeufn occupac fubiimis ignis inHammationcs parit. D~on~ HaR:, VeH:aeadem eft qua*Terra, fnbett vigil ignis utrique. Si~ni.ricanc (edem Terra focufque fuam. OfM ft: 6.)~.z67., Tellus, Veftaque numM idem efhJtM. <t<0t f’ Ignis, & T~rra, S: Dea. He/y~t. (7), ’Hx apcJunon&mmemorant co’eremque~reatM ’fcm~n: Satùrni tetHa Vetta fm~ ()~’f~ v ,oLJ .a.~ r etoient les plus pures I~s pI~pén~rantaSj plus actives~ qu’elles médtoicnc., par contë" queni un c’M Ses hommagesparcicu!i-~rs de la patt du l’itOti’.inc. Je trouve au refre dans Strabon j [~] que les pertes dans tous les .~criRces., qu’ils. orrraiÈnt aux aucres dieux a’i):’i!oient p.emièrement uns r prière au feu. Laraiion en eH claire. Les facrifi- ces !é parfum ne pou voient s’otft’ir qu’avec le feu facré que l’on confervoic dans les enclos dont je viens de faire menuon. On croyoit~] que ce feu ’ëtoit iombc du ciet.. Comme il éton en quelque manière le minifire &:le mefTager qui portoit aux autres dieux le parfum tk les iacri&cë’x s que les hommes leur offroient les perfes prioiéntj avant toutes chofes~ le reufaoe de né point intercepter l’oblation mais de lapré- ~ntér fidèlement att dieu auquel bn la der:i- noit. Les anciens grecs allumoient du feu devant leur’ maifons, quand ils chantoient I’ O~M/Mj~à l’hon- s neur de la terre. Je crois l’entrevoir dans le paf- t fage~d’H&fychius/que i,’on trouverai)] an bas u de cette page. On psutexcuier- p,ar-Ia.ceux qui s ont prétendu jj] queVefta.ëtoitIa même d<v<- nits que la terre. Mais il;eti conftant ati-re&e qttp Iesfcythcsdi&inguoient[6] r~jC~ed-a -direj . < le feu d’~M quj étoit la terre. Les romains ai)~- ’t fidi[’oient[7]queVeftaëtoitia fiUed’0~ Scde c Saturne. Ils fuivoient en cela la théologie des Celtcs qui prëtendoien); que toutes les divinités ’-< fubalternes etoient émanées du dieu r<t de e la terrs.Iafemme..