Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T2, p1, CON-F.djvu/393

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386 EP1 1 EPI -–J-j-t~–~t~t.l~ ~n-), yt" J qui, en meme-terr.s qu’il adoucit fes douleurs achève de relâcher les foibles liens qui le rete 5 noient encore, & le conduit à la mort, fou l’apparence & ; avec tous les accompagnemens du fommeit. C’étoit a !nf ! qu’un philofophe voluptueux qui ne connoiffci !: de loix que celles du h.tzard, du mécaniime, & de l’opinion, devoit terminer (es ~ours dans l’endroit où fon être ceffoit d’être un bien pour lui. Il s’eu. dëtivrë de la vie pour fe déti’vrer de la douleur ; C’e~ l’exemple qu’il a hiif !~à fes difciples. ReRe à favoir fi la douleur qui fait renoncer à vie, ne fera pas adez. forte pour faire renoncer a b vertu. C’ctt la dernière analyfe de la morale d’M~f, ou on trouve auut le principe effentiel de fa rëruntion. Extrait de la lettre d’Epicure à Hérodote (i). Cette lettre & celle à Pythocles qui fuit celleti, pourroient fournir la matière de plusieurs vohime < ! à quiconque entreprendroit d’expofer en détail’les dogmes qu’elles conii’ennent{ que de chofes à~dire~ fi on vouloit comparer ces dogmes avec ceux des autres philofophes anciens & mo- <tt :rnes, fi on vouloit les ju<(tiner~ou les réfuter par l’expérience des tems~ & par les décou.verte~ des derniers 6 scies ! cousue/les traduirons pas entièrement pour <kux râlions :hpr’ernieEeeit~ qu’ityapMeurs morceau.x qui n’ont que des rapports très-éloignés a.vi.c notre ob)ct la féconde eft que, dans CM même ! morceaux le texte et ! &incertain., &le iëns du tere fi obfcur &’ fi embrouille, qu’au lieu <ie donnsr tes paroles mêmes d’E~ & Cespen- ~s, npus n’eumons o{f. :rt que les incertitudes tk les conjectures des commentateurs. By/f-M~’commencecelle a Hérodote~ pari’expoirnon mêms d. fes vues c’ef) :de faire uri précis court & : clair des principes généraux de fa phiiofbphie, une forte de manuc), contenant les vérités fondamentales de fon fvttëme, tellement réduites, que l’application puifîes’en faire aifëtnantâtousiesdëtaiis, dans les occafions qui fe prefentent fréquemment de raifannet fut : les objets phyMques.’ Nous commençons, i J~t.M’nc /u/ !<nf/tfd/f dans /a p~v~~Mdes ~c~j. (Sec. 39)- ~)- i. "La première vérité qui feu de hafë à ( !) Cet Hérodote était dMeipIc & ami partieutftt ~~pM~c. $1)Ce~ rhitt !e !).maTqtiemt*’endt<Mtdu. texte de Diog. La~ L. tout le re~e, eft qu’il ne fe fait rien-dé ce qui n’eft pas, & que rien de ce qui eft ne te réduit Mà n’être pas ( ). Car s’il fe faifoit quelque Mcbofe de ce qui n’en : pas ; toute matière feroit Mpropre à former toute focte d’êtres il ne fau-Mdrott ni fëmences ni matière organifee. Et fi ce qui fe détruit fe réduifott à ce qui n’eft pasi » toutes les efpèces périroient, parce qu’ii ne » refteroit rien de ce qu’elles a-uroiem été ~icM/f n’a pas d :t~ rien nc~c~MM,. M~ f~ .~it<f mais rien de ce qui n’eft pas,. M~~ : ? 7~ ~t)<o’~of.Le non-être eli ce qui eKfaBSforme, fans nature fixe & dëtefminée. Le rien, ou le néant, eu ce qui n’èft point du tout (~). La matière première~ fi elle exi(toitj tëroit non-être dans le fens d’E~’c~ quoiqu’elle Be fût point néant. Ainfi, le fens de ce premier principe eft qu’il y a dans les premiers élémens, qui font ielon Epicure les Mômes, une configuration éternelle & inaltérable, qui détermine forme des êtres, & qui la maintient constamment dans tes individus de la même efpece, &ns ? faire intervenir le mintCtèredehdtVinité. C’eMiK maxime, : rien / !</f/t !t~ e~R/<~reftreinte aux cauCësmë- . caniques ~Its eft de Leucippe. Nous avons dévetoppé les fens qu’on peut lui <iotmert dans une difrcrtauon donnée à l’académie en 17~6. ML’univers a ro~ours été ce qu’il eft aupur-Md’hui, & il fera toujours le même., I ! ’n'eu rien en quoi il pu-ine être changé. li n’y~rien hors ~’de lui quipuiffe iui être ajoutée ni caufer ett lui quelque différence~) ’1 Par K/t/vf~, . Ep/i :K~entend non le monde “ mais la maiÏe univerfelle des atomes dans refpace infini. Principes <~ coM~p~no~(Seg. ~o). 2 :. « L’univers eftpMtie corps & partie efpace~ ou vuide. L’exigence des corps fe prouve par le témoignage des fens, par lefquels nous arrivons aux connoinances de raifonnement, comme nousravonxditaiUeurs (6). Et s’il c’y avoit (j) C’eft Gaftendiqui ajoute ce dernier membre~ pour figurer ave- te qui précède & ee qui fuir. (~) Colotes dit Plutarque qui n’avoit pas l’ombre de phiDtophie a pris pour une même choie, /o.- nMe non Are 6’ !o<KT !enéant. Msi-,Platon met une grande’ di&~renee entre le -non-~rre, & )’e tteant. i~oy~ le partage t.Mier rtdv. fe~. p. tH~ fi) Ocellus Lucanus a ditta mêmecho)ëoans !*msme Jcns. Chtp.I de nst M/t ;f. On peut même dire que cet !:e doctrine eft commune à tous les. philofophes del’a ".tiqnite j~ns exception ~.) ~oye~’explicanondes maximes.XXV.XXVL&n. f~ t.t.t & ~M<.K..