Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T2, p1, CON-F.djvu/394

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EPI EP1 387 enousaaaeHonsvutde. !ieu.e(b.tce. rendre raifon de cette VMtétédeconiiguraticns K pomt ce que nous appelions vuide, lieu e(pace, - )’ natureincactile les corps ne pourroient être Mdans le lieu, ni fe mouvoir au travers du lieu, commeil eR évident qu’ils s’y meuvent. On ne peut concevoir ni par idée directe, ni M,paranalogie avec les idées directes (i) ,aucune ’3 autre chofe qui foit par elle-mém~. Car nous ne parlons pas dés efÏences qui réfultent des Mcombinaifbns~ ni des modes qu’on appelle

  • i accidentels (i)

~o~~M~M6’< :o/y~<-fm~’o/ ?~.(~.y). K Parmi les corps il y en a de compofés <H& : d’autres 6mp !es dont fe forment les cornpofës, Les (impies font indivifibles c~ inaltérabies car toutes chofes fe réduiroient au non-T. être, fi elles n’ayoient pas en elles des principes indifîblubtes, dans la diuotution même du compote (~). Or ces principes font te)s, parce qu’ils font pleins & :qu’ils ne donnent » aucune prite aux difTolvans L’univers eft fansbornes.(Ibid.) K L’univers eninnni. Car ce qui eft fini a une extrémité :.ce qui a une extrémité peut être vu Md’aiileurs ; l’univers ne peut être vud’ait !eursiil n’a donc point d’extrëmitéj niparconféquent de nn. Ileli donc infini. Or il ’eit infini de deux Mmdy :~rM én nombre, par Ia~multitude des Matomes en étendue par l’immensité de l’efpace. Car fi l’efpace ëMntihnni., le nombre des atômes étoit fini les atomes ne s’arrêteroient a*nulle part ; mais ils ~e perdroient dans l’efpace, M faMtMuyef aucun obftacle qui modinat leur mouvement pat te choc. Si d’un autre côté le nombre des atomes étant infini, l’espace ’étoit fini, le lieu manqueroit aux atomes M. Configurationdesat8mes. (Seg. ~.ï.). Les atomes ou corps pleins, dont te rorment les différentes concrétions, comme de leurs élémens, ont un nombre indéfini (4) de ngures différentes. Sans cela, on ne pourroit (t) L’intention d’Epicure cft de faire croire qu’il n’ a point :d’être fimple intelligent par la nature & pe x :ontequent point de providence univej-tette, (1) Lec. de Gattendi. (j) Voyexlà note fur le premier article de cett lettre. (4) «~f’À~irrft. Ce(bntcest !gureseHentieHesau atomes qui font leur organifation, & : qui préparer & entretiennent les cotDbinaifbns fpécifiques des e !< mens & enfuite de tous tes êtres qui font compofés dt ~temems. rendre raifon de cette variété de configurations qui fe trouvent dans la nature. I ! y a une infinité d~atômes dans chaque efpèce de leurs configurations, car fans cela les atomes ne feroient pas infinis en nombre. Mais ces configurations nous l’avons dit, ne (ont qu’indéfinies en nombre, & non pas infinies parce que fi elles étoient infinies, il faudroit qu’il y eût des atomes d’une étendue infinie, une infinité de configurations fuppe&nt t’étendue infinie dans Mquelques efpèces aatôrhes ~) Epicure veut dire, felon GaHendi, que plus il y a d’étendue dans un corps, plus il y a pour ce corps de configurations poffibles. Un atôme qui auroit cent millions de faces, feroit nécëfÏairement plus grand que celui qui ne. peut en avoir que quatre, & ainfi de’lutte, en futvant laprogreffion jufqu’a l’infini. Mc~ff ~~f ~J~M. (Seg.) . 6. K Les atomes ont un mouvement continu Se éternel (6). Les uns font emportés à une grande diftance ; d’autres ont un mouvement de trépidation lorfque par le mouvement de déctinni- (on ils fe trouvent accrochés mutuellement~ M ou qu’ils f trouvent engagés dans quelque concrétion D’oM ~tMf le mouvementdestttoMM ?( Seg.44~. 7. ’e La caufe de ce mouvement eH d’un côté, la nature même de l’efpace qui environne chaque atome (ans le contraindre aucunement, Se Mde l’autre la dureté de ces mêmes atomes., qui occadonne des répercutons, felon la nature des concrétions qui fe choquent. Ces mouvemcns n’ont pomt eu de commencement Mparce que les atontes & le vuide n’en ont "pointeur). Ce petit nombre de principes peut dé)â Mfournit- des idées de la nature (~) Nous avons fu~i la !econ de Gad’cnd). Diogène La~rce ajoute de tui-même,conme une noueHe pre~v : du nombre fini des configurations, l’impofHbitice de divifion à l’infini. En eftet, fi la divifibi)ité s’arrête a eer~ !n ’)~ il !c"fuit : qj’it y a pleurs confi- gurations de moins aa. "at’jre des atomes ; parconfequent, que les configutati~B. vont point !ï.a ¡¡ l’tafini. (<i) Diogène ajoute au’~tM~ dit plus bas < ;u’ !i-( meuvent d’une v !) :effeegale, parce que ce mouvemen fe faifant dans le vuide, la pefanteur ou la tegMet~ de t’acome ne caufe point de différenc : dans leurs mouvemcns. (-) DioRene ajoute qu’jB~tMM dit plus ba’i nue te : atomes n’onc aucune quatre que la cor.figuration 1t grandeur &)apc(anKur ; quehscouicttfsvartencpac la &ute foutton des atomes. Ccct