Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T2, p1, CON-F.djvu/395

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il~ 388 EP1 1 EPI P/M/MM~&f. (Seg.~). 8. I ! y a une in6nite de mondes, dont les uns retï&mNent à ce)ui-ci, les autres ne lui renemNent pas. Car les atomes étant infinis en nombres, cpn)me npus t’avons démontré, & fe pbrtanc dans divers endroits de !’efpace infini, tt< ;(ë rencontrent bin de ce monde, d,~n&une infinité de lieux, pour y former unejnnnitë de mondes. Les atomes font unfonds qui ne s’épuife pas, ni par la formation d’un monde, ni par la (ornution d’un nombre de mondes qui feroit fini, de telle efpèce ou de telle autre espèce. M ~init rien n’empêche qu’H y &it une innnue de mondes M. (~H/~ HP~N/O~ (~.6). p. « Il y a des umutacres ou images femblables Maux corf~) mais qui font d’une fineffe dont rien n’approche. Car il ne répugne point que Mdans l’ëfpace environnant il ie forme de ces furraces minces, ni que les atomes fe prêtent à ’ ? la nneCe & à la convexité de ces <tmu !acres ni enfin que ces Mmutacress’élevant des corps, confhrvent quelque tems les poftions & les » rapports ~e Irurs parties, ~ous appelions ces M images, tantôt idoles, tantôt Hmulacres(i) Génération des ~a~jf. ( Seg. ~8 ). i0t. La g~nëtatipn des images va auut vue M que 1s pensée. Car te J~ux des furfaces ëtsm ’1~ t’&U~ Car le û w" ·u’a W :.mtallt « continu, la, fucçenion des parties ne peut être M difeernée (i), pâtée qu’eues fe fui vent fans M aucune interruption, en confervant pendant quelque tems ordre des atomes, ~1~ pontion Mr~cipro~ue des parties du corps d’où elles éma-M nent, ju<qu*ace qu’enfin elles (ë brouillent & (e confondent. Les images qui fe forment d’eHes~m~mesdans Fair peuvent fë former aufu rapidement que tes autres ; parce qu’elles font toutes eu fuperncie. H y a fans doute d’autres "manières pour les former ; on les admettra, M. pourvu qu’eUes ne foieM point détruites par tes tentationsévidentes~ 8 ?<}u’onvoie comment eUës peuventproduire leurs e~etsfurnous (~) Epicure admet ces images que !e hazard fb ’me ~ans les airs, pour expliquer les rêveries des ma- ~des, ou des fous, qui ayant des idées bizarres, [<] Tout ce qi)’Fptc</r<a di< de ces Images a ét&dit y ptf d’*utr«  anct-ns < : modeftiet, dt ia iumiete te eéch.e . (i) Meib. lit <ie-M au Heu de <r’)~ :«fe-t<. ~] Cette dtTnittt. p&ttodt nous pMMd’un &n< tr~’ ~UtVO~Ut.t’ .t. doivent les avoir remues, felon ce philôfophe~ de Quelqueobjet extérieur. U en e&de même des tdées qu’on a dela divinité. On voit dansles fantômesde l’imaginationdes dieux ; commedes géans qui traverfentles airs ou qui règnentdans le vuide des intermondes.Si on les voit, ils font ;i parce que toutes nos idées étant vraies il faut qu’elles aient été produites par un objet vrai & : réel. Qualités des «dmM. (Seg. ~). i « Les atomesn’ont par eux-mêmesaucunes Mqualités fenfibles, quêta ngure.ta pefanreur, » l’étendue, & cellesqui tiennentnéceHairement Ma ces trois. Toutes les autres, telles~que la Mcouleur, la chaleur, &c. changentfélonl’arran- » gement des atomes par conféquént ne font » point danslesatomes. Leursqualitéspropres& Minhérentes, qui font cellesque nousavonsindi. Mquée !, ne font pas plus sitérablesqu$ les atomes. Hfaut bien qu’il reftequelquechofed’indi~ foluble aprèsla dilïblutiondes mixtes,par qnoi ks changemens{ëfaflenf.,nonde FétreauBéant, » ni du néant à l’être, maispar la trampoiition Md< ;planeurs parties, &’ par l’addition 8c le. retranchement de quelques autres. H fuitdeque tout être dont les parties ne peuvent être tranfpofées e(t dès-iors incorruptible par-Mconféquent, les atomes & leurs figuresle font, Mpuisqu’ilsreftent les mêmesdans toutes !ê ! d~ MeompoStions». JE~’<<~du MO~WMMt dfp~ (6~). tt. Le mouvement de tous les atomes eft Mnéceffairementégal, tant qu’ils fë meuvent Mdans le vuide, parce que rien ne les arrête. Les pluspefansn ont point plus de v !téne que » lespluslégers ; parce qu’il n’y a pasplusd’obftacle auxuns qu’aux autres ; ni les plus petits » que ~esgrands, parce que l’eipaceeÏtégalement libre pour les unsSfpour les autres. Ç’eA toujours la mêmev !ténë que le mouvementfoit direct ou rénschi, en en haut, par les chocs, Mou en en bas par leur proprepoids Nature ~< /’dM~. (Seg. ~). i~. « Conndcronsmaintenantles (entatipnsS~ -» les affectionsde l’ame elles nous feront Mcomprendre gifëmentque l’âme eft un corps très-fubtil, répandu dans toute une çombinaifon organifce,8~très-approchantd’un (ou< !e » de namme tenant â-la-tbisde l’air &du feu. Cependant toutes les parties de ce ~eu(urpap- (ent encore en finelfècelle de ces deuxélémens. C’e<tce qui rendt’ame fenfibleà tôufes les a<Ïe6tionsdu compote. Cette nature de ramce~ prouvéepar tes facultés ;par& !aSe~