Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T2, p1, CON-F.djvu/400

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ËP"r ’EPt 59~ ). !jtcc.deMoboni. t ûignue~unmu~ uumetitea ia vertusJJ /7o~f g ; &moi.roM7Z. D4d vents !es atomes ign~s s’élancent Se. font ~bntljrl’éct.ut’. ,1 T.ec !air précède le tonnerre, parce que dans Mj’inRanc où tevenct’on’tb’s fnf’ta nnee,-)aeon-Mn ~uration’ que produit ~eci~ir fe~fait, -& - que j ! t&m~’r.e vent fe dév~oppant ne p’rodult le MtonnJrre que t’in~snt d’après’ : ou ~t t~on .veut N auc tes deux effets (bientJimuttanës. ,°~ fau’dra (t’re eue i’ecb.ir an’it’e ? nous pKè v’He~ue teio))ni.)’re..(~’c.n :ain(t que l’action qui. f< ;i.nt : Kavei : brt’it & qu’oA voit à uf<e*Wt :nftediftance nous enyote !tmage’<ivant Ié"fo~ "JJ . J )(’,1 "~f"Í ’D~/û~.Seg.to~ ¡, :,r i~. T La fendre peut être l’e~etdé plufieurs Mvents cmp.ftfbnnës q~i fe rôtHem : viokmj. mentj s’en~ammen) : &’ 'brirent t~ ’nt)~e par un f ;tt qui fë’.ptëci’pi’t~ tMttôt ’(ur’~es’mon- 3. ngtiës, Mht’6) !’ft.~ ~’at.<t)’es’Ii~x qm~Vo~t’~udéfions. C~brifE ;men) ;.vip, !çnt fe i :l~à,.EMfe de).t cb~dehfhnpn ~xtreiTte’de’s rjmggs’environans, ~aqi.iël !e’empêcha !ëfe,ù~dë pénctrer peu à peu j ’8crbb !ige .àré’n'orc qui )ë mEt en oberre. Il peut y avoir encore d’autres caufes : i’euentiet eR.de ne point donner dans les caufes "chimériques". Ces caufes chimériques fëroient le bras .de quoique divinité offënfeè~ qui ne’ to~ierdit jamaisque pour annoncer fa colère aux mortejs coupables à fes yeux. Des conittes’. Seg. n :. 14. H y a des comètes, lorfqu’un feu nourri dans certains lieux de l’nir pendant un cer-Mnin tems,s’a !iume & : que le ciel par une certaine difpofttton de la matière environnante le toutient pendant un certain tems au-deffus de nos têtes (i) ou lorfque mues par certaines conjonctures elles s’approchent de nous & viennent briller à nos yeux. Elles difparoi< !ent par tes caufes contraires foit que quelque chufe s’oppofe à leur mouvement, comme la terre, cette partie immobile autour de laquelle le reite tourne foit qu’elles aient autour d’elles un tourbillon qui les empêche d’approcher de nousj de même que d’autres aftres ; foit enfin le dé&ut de matière dont elles fe rej’ainent, où on les voit, Se qui les empêche d atter où on ne les voit pas. Explications t[U’ ne font pourtant~point e~clu~ives. I~My/t~c~. Seg. m. J~. Parmi les aih’es, il y ça a qu’on appelle ) ;!] !c<deMcibcM ; { 1)1-pi 1-1 YF errahs parce que leur mouvement eR te !, 9e d’autres fixes & non errans. H peut fe faire que dans Ic’s commencemens ils aient été dccerminés par des loix particulières les uns a. l’uniforrhit’é dans leur mouvement les autres n à quelques’variations contraires aux loix genérales du mouvement circulaire. H peut fe faire encore que dans les routes qu’ils parcourent ; les heuxfoient tellement difpo{es en M certains endroits que les anrcs y fui vent ".toujours le même ordre, & : qu’ailleurs., au ’j contraire il y ’ait des irrégularités dans leurs courtes. 11 feroit infenfé de s’attacher à une feute caulë lorfqu’on voit par les ph~nomÈnex ’qu’il peut y en avoir pMeurs. C’efl temerai-M rement que les partifans d’une a(tro !ogie (rivote cherchent des explications ridicules~j a~nu/etinant la divinité à des fervices indignes d’elie. Des prfages. Scg. n~. ~6. J~es prëfages que l’on tire de certains M animaux ne font que des faits occafioimés par [’induencedes faifons. Dira-t-on quelesoi(eaux Mqui changent de climats forcent l’hiver d’arriver ?

ou’qu’i ! y ait quetque port des divinités’ 

M a~fes eu attendant le départ de ces animaux comme un avis peur agir en conf~quence Il n’eit point d’.))’.i)na), quelquecupide qu’il Mfpit., en qui puifTe naître cette’penfée : coin-H ~ment pourroit-elle être dans les dieux M On conviendra aif~ment qu’il falloit que Py~. tocles & les autres épicuriens pour qui Epicure a. écrit cet abrégé fur les phénomènes céleftes ne futTent guères allarmés fur l’action des dieux, fi les explications qu’on vient de voir ontfu~H pour leur mettre l’âme en repos. Quand toutcs ces explications feroient vraies elles ne donneroient que les caufes fecondes S~c’eft des premières iëules qu’il s’agit. Nos modernes rient de cette manière de procéder. Ils n’ont pas tort. Mais ils oublient dans ce moment ce qu’ils ont éprouvé eux-mêmes, qu’une demi-preuve & : quelquefois moins, fuffit à quiconque defire d’être perfuadé. Ett-ce raitonner, .dit-on que d’attribuer au hafard les mouvemens du ciet fi certains., le cours des au :rex fi régulier to’utes chofes fi bien liées enfemble fi bien proportionnées & conduites par des loix fi confiantes & : fi invariables ? Mais eit-ce raisonner davantage que d’attribuer tous ces effets merveilleux à une caufe néceGaire qui conno !t fans action j qui choiitt fans deilein, qui fë meut fans liberté qui fe modifie par nature & par nécemté ? Lequel vaut mieux du haxard ou de la fatalité, aveugle ou non j pour donner une ordonnance réelle à l’univers de la dignité àThomme j du métite à la vertu ? Dao< r*jj,J