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posé chez les Grecs d’un carré loQg, é¥idé, sur lequel étaient tendus des fils auxquels on enfilait des boules. Char que boule valait une unité on une. dizaine ; on ies ajoutait en les réunissant, on les soustrayait en les séparant. Le cabinet de Sainte-Geneyiève renferme un abaque qui parait romain.

L’abaque t ou table de Pythagore* était une table de nombres qui servait à faciliter les opérations de Tarithmétique : c’était sans doute notre table de multiplication •qu’on appelle encore Table de Pythagore.

3. L’abaque à jouer était la table oa échiquier sur laquelle on jouait à différents jeux » so^it avec des jetpns » calculi, soit avec des espèces de dames ou échecs, latrunculi.

4. L’abaque était encore un JbujfTet ou armoire destiné à porter ou à renfermer les vaseé dont on se servait dans les repas.,.

5. L’abaque, en architecture, à deux acceptions : Vitrnve appelle de ce nom, i^ dès plaques de bronze carrées qu’on arrangeait par compartiments / et dont on incrustait les toits des palais et des. maisons somptueuses ; 2^ le ^couronnement du chapiteau de la colonne. Ce. couronnement ^est carré dans l’ordre toscan, dans Tordre dorique et dans l’ordre ionique àntiquQ :, et échaacré sur les faces dans Je corinthien et dans le composite. 11 porte communément le nom de tailloir, parce qu’étant carré il ressendble aux assiettes de bois que l’on nomme ainsi. £’est de là, que l’ornement de tête ou la couronne « que portaient anciennement les rois d’Angleterre, s’appelait Yaha ^ot ^ ou : petit abaque, comme si ces rois, étaient les colonnes de l’état. C’est de là aussi que, par une continua^ lion de la même figure, la trésorerie d’Angleterre et de Normandie.se nommait et que la première se. nomme encere Véckiquier, comme l’abaque pu la table à calculer et à jouer.

6. L’abaque à lire était une table sur laquelle ou traçait les lettres pour apprendre à lire aux enfants. E. J.