Seulement alors la vieille servante se mit à sangloter dans son tablier.
Kipert se retournant, demanda :
« Qu’est-il donc arrivé ? mademoiselle Katel.
— Rien, fit la grosse fermière ; nous causions tranquillement, quand il est tombé. »
Le vieux médecin, regardant de nouveau Kobus, dit :
« Il n’a rien… une émotion… une idée ! Allons… du calme… ne le dérangez pas… il reviendra tout seul. Je vais faire préparer la potion moi-même chez Harwich. »
Mais comme il allait sortir et jetait un dernier regard au malade, Fritz ouvrit les yeux.
« C’est moi, monsieur Kobus, dit-il en revenant ; vous avez quelque chose… un chagrin… une douleur… n’est-ce pas ? »
Fritz referma les yeux, et Kipert vit deux larmes dans les coins.
« Votre maître a des chagrins, » dit-il à Katel tout bas.
Dans le même instant Kobus murmurait :
« Le rebbe !… le vieux rebbe !
— Vous voulez voir le vieux David ? »
Il inclina la tête.
« Allons, c’est bon ! le danger est passé, dit Kipert en souriant. Il arrive des choses drôles