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Le brigadier Frédéric.
« Nous aussi, n’est-ce pas, père Frédéric, nous sommes bien malades ?… Oui, terriblement malades. Notre cœur se déchire, chaque pensée nous tue ; mais nous sommes des hommes, nous devons avoir du courage pour tout le monde. »
J’aurais voulu l’accompagner au moins jusqu’au bout de la vallée, car la nuit était venue, mais il s’y opposa en disant :
« Je sais mon chemin. Remontez, père Frédéric. Montrez du calme à votre mère et à votre fille, c’est nécessaire. »
Il partit alors et je remontai chez nous.