à l’esprit des anciens jours, écrivit pour l’humanité cette dispute sublime où la souffrance et les doutes de tous les âges devaient trouver une si éloquente expression.
Il faut examiner maintenant si le poème est tout entier d’une seule main et s’il est resté à l’abri de ces additions successives auxquelles les ouvrages un peu anciens, surtout s’ils n’ont pas une rigoureuse unité et un plan bien circonscrit, ont rarement échappé.
Une lecture même superficielle du livre de Job suffit pour faire découvrir que ce livre, si grandiose dans son ensemble, est loin d’offrir dans le détail une marche satisfaisante. Les parties en prose ne s’accordent point parfaitement avec les parties en vers. Quelques développements se répètent ou se