alors se promener ensemble au soleil. De tels mariages donneraient peut-être des naissances qui fourniraient à l’industrie humaine les moyens de s’emparer de la race. Il y aurait aussi une cour pour les chiens et les loups ; ces animaux qui n’existent pas maintenant à la ménagerie dans leurs variétés les plus curieuses, ou qui habitent des endroits interdits au public, se montreraient en grand nombre, maintenus par une chaîne dont le dernier anneau, glissant le long d’une barre de fer, leur permettrait de courir à volonté. Une nouvelle fosse serait creusée pour des ours, et une autre pour des sangliers ; ces pachydermes, faute d’emplacement convenable, n’ont pu être élevés jusqu’ici au Jardin des Plantes. Un terrain, voilé par un épais rideau de feuillage, serait destiné, de ce côté du jardin, à M. Flourens, pour ses expériences douloureuses de physiologie comparée.
La section des animaux doux et pacifiques serait également l’objet de nombreuses réformes domiciliaires. Un vieux bâtiment délabré où s’abritent assez mal, dans l’état actuel des choses, quelques autruches, doit être remplacé un jour par une grande oisellerie, logeant 1° autruches, casoars et autres échassiers ; 2° perroquets ; 3° faisans. Cette réunion d’oiseaux, curieux par la variété de leurs mœurs et de leur plumage, ferait aux yeux une peinture charmante. La faisanderie actuelle est destinée à devenir plus tard fauconnerie avec grande cage : l’étendue du local reconstruit permettrait de faire pour les vautours ce qu’on a fait déjà pour les singes. Ces oiseaux, habitués dans l’état libre à vivre par bande, ont des in-