Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/209

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sieme vol. du Spicilege de d’Achery ; c’est le ch. XXXII de l’imprimé, et le trente-sixieme du MS. Original conservé à l’abbaye de Senones. V. aussi le chap. XXXVII et Ruyr. Recherches des saintes antiquités des Vosges. Epinal 1634, chap. XV et XVI.

À Bruxelles, on conserve avec soin dans la Collégiale de sainte Gudule, des hosties saintes profanées par des Juifs. On connoît aussi celle du couvent des Billettes à Paris. Voy. l’histoire de la Fête Dieu. Liege 1781.

(5) On ne sent pas assez combien l’homme est porté à tirer des inductions générales de faits particuliers ; et l’histoire du voyageur qui mettoit sur son Album que toutes les femmes de Blois étoient rousses et acariâtres, parce que son hôtesse l’étoit, n’est que l’image de ce qui se répete tous les jours dans la société.

Bonsinius (rerum Hungaricar. decas. 4, l. 4, et decas. 5, l. 3), racontant qu’en 1494 des Juifs de Tyrnau égorgerent un jeune chrétien, prête à leur action des motifs dont on ne se douterait pas ; « 1°. parce qu’ils tiennent de leurs ancêtres, que le sang des chrétiens, appliqué sur la plaie dans la cérémonie de la circoncision, a la propriété d’arrêter l’hémorragie. 2°. Ce sang, mêlé dans leurs alimens, resserre les liens de leur amitié mutuelle. 3°. Les Juifs étant soumis aux évacuations périodiques, le sang d’un chrétien, administré en potion, est un remede assuré contre cette incommodité. 4°. Un ancien décret, dont ils nous font mystere, les oblige à immoler constamment des chrétiens dans quelque partie du monde ; et précisément cette année, les Juifs de Tyrnau étoient chargés de ces sacrifices ». Quelle pitié ! Pierius Valerianus, dans ses hyéroglyphes, assure que les Juifs achetent à grand prix du sang des