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Page:Etienne Falconnet - Oeuvres complètes, tome 1, 1808.djvu/110

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éleves Argius, Aſopodore, Alexis, Ariſtide, Phrynon, Dinon, Athénodore, Damias le Clitorien. Myron enſeigna Lycius. Dans la 95e olympiade parurent Naucyde, Dinomene, Canachus, Patrocle ; dans la 102e, Polyclès, Cephiſſodote, Léocharès, Hypatodore ; dans la 104e, Praxitele, Euphranor ; dans la 107e, Echion, Thérimaque ; dans la 114e, Lyſippe, contemporain d’Alexandre le Grand : il y eut auſſi Lyſiſtrate & ſon frere Sthénis, Euphronis, Soſtrate, Ion, Silanion. Ce qu’il y a d’admirable en celui-ci, c’eſt que, ſans maître, il devint lui-même un habile maître (25). Il eut pour éleves Zeuxis & Iade. Dans la 120e, Eurychide, Euthycrate, Dahippe, Céphiſſodote, Timarque, Pyromaque, furent en réputation.

L’art enſuite ſe repoſa & ne ſe rétablit que dans la 155e olympiade, où parurent des artiſtes bien inférieurs à la vérité aux précédents, mais cependant eſtimés : Antée, Calliſtrate, Polyclès, Athénée, Callixene, Pythoclès, Pythias, Timoclès. Ayant ainſi indiqué le temps où vécurent les plus célebres artiſtes, je parcourrai rapidement les principaux : la foule des autres ſe trouvera diſperſée en différents endroits. Quoique les plus diſtingués aient vécu dans des temps différents,ils ont cependant concouru entre eux par des figures d’Amazones qu’il sont faites. Quand on les dédia dans le temple de Diane à Epheſe on convint, pour ſavoir laquelle étoit la meilleure,