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Page:Euclide - Les Œuvres, Peyrard, 1816, II.djvu/97

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ΠΡΟΤΑΣΙΣ κγ’. PROPOSITIO XXIII.

Ἐὰν τέσσαρες ἀριθμοὶ ἐξῆς ἀγάλογον ὦσιν, ὁ δὲ πρῶτος κύζος ἤ. καὶ ὁ τέταρτος κύζος ἐσται.

Si quatuor numeri deinceps proportionales sint, primus autem cubus sit, et quartus cubus erit.

Εστωσαν τέσσαρες ἀριθμοὶ ἐξῆς ἀνάλογον οἱ Α, B, Γ, Δ, ὁ δὲ Α κύδος ἔστω. λέγω ὁτι καὶ ὁ Δ κύδος ἐστίν.

Sint quatuor numeri deinceps proportionales A, B, Γ, Δ, ipse autem A cubus sit ; dico et Δ cubum esse.

A, 8. B, 12. Γ, 18. Δ, 27.

Επεὶ γὰρ τῶν Α, Δ δύο μέσοι ἀνάλογοὸν εἰσιν ἀριθμοὶ, οἱἕΒ, Γέ οἴα, Δ ἄρα ὀμοιοί εἰσι στερεοὶ ἀριθμοί. Κύζες δὲ ὁ Α. κύζος ἄρα καὶ ὁ Δ. Οπερ ἔδει δεῖξαι.

Quoniam enim ipsorum A, Δ duo medii proportionales sunt numeri B, Γ ; ergo A, Δ similes sunt solidi numeri. Cubus autem A ; cu- bus igitur et Δ. Quod oportebat ostendere.


PROPOSITION XXIII.

Si quatre nombres sont successivement proportionnels, et si le premier est un cube, le quatrième sera un cube.

Soient A, Β, Γ, Δ quatre nombres successivement proportionnels, et que Α soit un cube ; je dis que Δ est un cube.

Car puisque entre Α, ñ il y a deux nombres mogyens proportionnels B, ©, les nombres Α, a sont des solides semblables (21. 8). Mais A est un nombre cube ; donc Δ est un cube. Ce quʼil fallait démontrer.