Mon capitaine !
Le Gui-l’an-neuf vous demandons,
Et puis l’étrenne !
Y avait trois dames sur ce pont…
. . . . . . . . . . . . . . . .
Et nous entrions dans les maisons où il y avait des filles, principalement, pour leur demander l’étrenne d’un baiser.
Il est question de Paris dans ces deux chansons, de Paris la grande ville : c’est que, pour le pauvre paysan périgordin de jadis, Paris était le paradis des riches et des belles dames. Pampelune aussi avait frappé son imagination, comme un pays lointain, quasi chimérique. On disait de celui dont on n’avait ouï parler depuis de longues années : « Il est à Pampelune ! » Lorsqu’on parlait d’un pays dont on ignorait la situation, on disait : « C’est à Pampelune ! »
Pourquoi Pampelune plutôt que toute autre ville ? Le curé Bonal disait que ça venait peut-être de ce qu’un cardinal d’Albret, très puissant en Périgord autrefois, était évêque de Pampelune, ancienne capitale du royaume de Navarre.
Moi, je n’en sais rien ; je laisse ça à d’autres plus savants.
L’été, il n’était plus question de tous ces amusements : on n’avait que le temps de travailler, de manger et de dormir ; et encore, de dormir, pas trop. Dans le moment des fenaisons ou des moissons, il fallait se lever à trois heures du