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XV


« Il y a promesse de mariage entre monsieur Tancrède-Roland-Guyon, vicomte de Bretout, de la paroisse de Ribérac, et mademoiselle Caroline-Minna de Légé, du château de Légé, présente paroisse… »

Cette annonce faite au prône, le dimanche de la Visitation, par le curé de la Jemaye, fut commentée par les bonnes gens à l’issue de la messe. Dans les groupes on estimait que le futur « faisait une bonne affaire ». Un des métayers du château résuma l’opinion générale en disant :

— Il n’est pas bien malheureux, ce monsieur !… La maison est bonne et la demoiselle est jolie !

Jannic, qui assistait à la publication des bans, apporta la nouvelle au Désert. Seulement, il ne se rappelait pas bien le nom du futur : il y en avait tant !…

— Voyons, lui dit le maître, est-ce monsieur de Marcily ?