ment, malgré le compliment, et reçut de mauvaise grâce le baiser de Septima dans ses cheveux.
Cependant, après avoir mis à l’écurie la bourrique de la sœur de M. Second, Damase avait amené celle de la jeune demoiselle Valérie et se tenait devant la porte, attendant.
— Allons, mon bijou, il est temps de partir, dit M. de La Ralphie.
Et prenant sa fille, il l’embrassa et l’assit doucement sur le panneau.
— Sois sage et travaille comme il faut… Fais bien attention à Mademoiselle, entends-tu, Damase !
— N’ayez point de crainte, notre monsieur, répondit le garçon avec assurance.
Puis, donnant une petite gaule à sa demoiselle, il prit la bride de la bête et sortit de la cour.
— Lâche la bride, lui dit la petite, lorsqu’ils furent sur le chemin.
Et docilement, Damase marcha près de la bourrique.
Chemin faisant, Mlle de La Ralphie questionnait son page rustique : « Ses tourterelles auraient-elles bientôt des petits ? Où mettrait-on les petits cochons d’Inde que sa tante devait lui envoyer ? Que venait faire à Guersac Mlle Septima ? »
Et Damase répondait à tout, posément, surveillant toujours la bourrique, la prenant par la bride dans les mauvais pas et pressant sa marche dans le bon chemin.
I y avait une chose qui étonnait fort la petite demoiselle Valérie. Elle avait ouï dire à la cuisinière que Damage n’avait ni père ni mère : cela, elle ne le comprenait pas.
— La Mariette dit qu’on trouve les enfants sous un chou ?